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You Can’t Make This Up
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At the dawn of the social media era, Belle Gibson became a pioneering wellness influencer - telling the world how she beat cancer with an alternative diet. Her bestselling cookbook and online app provided her success, respect, and a connection to the cancer-battling influencer she admired the most. But a curious journalist with a sick wife began asking questions that even those closest to Belle began to wonder. Was the online star faking her cancer and fooling the world? Kaitlyn Dever stars in the Netflix hit series Apple Cider Vinegar . Inspired by true events, the dramatized story follows Belle’s journey from self-styled wellness thought leader to disgraced con artist. It also explores themes of hope and acceptance - and how far we’ll go to maintain it. In this episode of You Can't Make This Up, host Rebecca Lavoie interviews executive producer Samantha Strauss. SPOILER ALERT! If you haven't watched Apple Cider Vinegar yet, make sure to add it to your watch-list before listening on. Listen to more from Netflix Podcasts .…
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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.
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1 S1E244: Bourse: un sommet historique « peu surprenant » pour le S&P 500 5:16
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Malgré toute l’incertitude économique, l’indice S&P 500 a touché un sommet historique cette semaine. Une situation qui n’est pas surprenante, selon Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. « La Bourse a atteint des sommets en étant portée par des bénéfices d’entreprises qui dépassent les prévisions des analystes, mais aussi par un optimisme de la part des investisseurs. Les attentes concernant des baisses de taux à venir ont également soutenu des valorisations plus élevées», explique-t-elle. Julie Hurtubise soutient qu’en ce moment, les investisseurs donnent plus d’importance aux réductions des impôts des sociétés qu’à de potentielles barrières tarifaires. «En 2017, ces mesures fiscales avaient porté leurs fruits et avaient contribué à la montée des indices. Les investisseurs s'en souviennent et ça contribue fortement à la hausse. Il y a d'autres facteurs aussi à considérer, notamment les flux de capitaux dans les FNB à gestion passive qui stimulent la demande pour les actions de titres de grande capitalisation», dit-elle. Elle ajoute que l’histoire démontre que peu importe le parti au pouvoir aux États-Unis, les effets sur la Bourse des décisions politiques sont souvent moins importants qu’on pourrait le croire. «On a eu seulement deux longues périodes baissières en Bourse. Durant la Grande Dépression de 1929 alors que la faiblesse économique avait duré une décennie, et entre 2000 et 2009, soit du début de l’éclatement de la bulle des titres technologiques à la fin de la crise financière», raconte-t-elle. La période des résultats financiers trimestriels arrive dans son dernier quart à New York et à ce jour, elle est très bonne. Julie Hurtubise affirme qu’au 15 février, 77% des entreprises membres du S&P 500 avaient dévoilé leurs résultats, alors que 76% d’entre elles avaient fait état de chiffres supérieurs aux prévisions des analystes. Selon elle, la tendance est la même au Canada, même si un peu moins de la moitié des sociétés du S&P/TSX ont dévoilé leurs résultats. Elle estime que les investisseurs devraient concentrer leur attention sur l’évolution des bénéfices des entreprises et ne pas déroger de leur plan d’investissement à long terme. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E243: Tarifs douaniers et Bourse : gérer le risque sans surréagir 6:27
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Même si les tarifs douaniers de 25 % sur les exportations canadiennes et mexicaines vers les États-Unis ont été reportés d’un mois, la menace d’une entrée en vigueur le 1er mars reste bien réelle. De tels tarifs auraient pour effet d’affecter les activités de nombreuses entreprises exportatrices, dont certaines sont cotées en Bourse. Quels sont les effets de tout ça sur la stratégie d'investissement de l’entreprise Cote 100? «Le premier point, c’est de ne pas trop réagir à toutes les nouvelles. Nous préférons nous concentrer sur les actions réelles prises par les gouvernements. Nous pensons qu’il sera très difficile de mettre des barrières tarifaires en place, car les chaînes d’approvisionnement sont hautement intégrées en Amérique du Nord», explique Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille pour la société de Saint-Bruno-de-Montarville. Ce dernier précise que les seuls tarifs imposés par le président américain Donald Trump pour le moment sont de 10% sur les exportations chinoises. «Ces tarifs pourraient influencer notre prise de décision, mais ce n’est pas notre approche de réagir à toutes les nouvelles», dit-il. Il ajoute malgré tout que Cote 100 n’a pas le choix d’évaluer quels seraient les risques dans le portefeuille de l’entreprise si des tarifs sur les exportations canadiennes devaient entrer en vigueur aux États-Unis. La faiblesse du dollar canadien crée des occasions La menace de tels tarifs a toutefois provoqué une certaine faiblesse du dollar canadien qui pourrait provoquer des occasions en Bourse. «La faiblesse du dollar canadien nous amène à regarder des sociétés dont les activités ont lieu en grande partie au Canada», soutient Marc L’Écuyer. Cote 100 est actionnaire de longue date d’Alimentation Couche-Tard (ATD, 75,21$), entreprise canadienne dont les activités sont majoritairement situées aux États-Unis. Marc L’Écuyer ne croit pas que la situation actuelle modifie la valorisation de l’entreprise, puisque la chaîne de dépanneurs et de stations-service n’est pas une entreprise exportatrice. «Si on veut regarder les occasions au niveau du marché boursier canadien, il faudrait regarder des entreprises qui tirent la majorité de leurs revenus de leurs activités canadiennes», dit-il, précisant qu’il pourrait être judicieux de réduire des positions en actions américaines pour les réinvestir au Canada, afin de bénéficier de taux de change très avantageux. En plus du Canada, le gestionnaire de portefeuille affirme également que les valorisations boursières en Europe et en Asie sont déprimées par rapport à celles des sociétés américaines. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E242: Taux directeur: l'écart se creuse entre le Canada et les États-Unis 4:55
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GESTIONNAIRES EN ACTION. L'écart se creuse entre le taux directeur de la Banque du Canada et celui de la Réserve fédérale américaine. Du côté canadien, la baisse de 25 points de base annoncée cette semaine pourrait toutefois être la dernière avant plusieurs mois, raconte Nocilas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. Avec cette baisse, le taux directeur passe de 3,25% à 3%. «Concernant une pause potentielle, quand on regarde leur communiqué, ils s'attendent que l'inflation reste près de 2% pour les deux prochaines années et pensent que la croissance économique va être plus élevée en 2025 et 2026 qu'en 2024», dit-il, ajoutant que la tenue de l'économie sera principalement attribuable à la croissance des dépenses de consommation. Nicolas Vaugeois ne serait donc pas surpris que la Banque du Canada reste sur les lignes de côté pour quelques mois. Du côté américain, la Réserve fédérale américaine (Fed) n'a pas suivi le mouvement baissier, préférant garder son taux directeur entre 4,25% et 4,5% justifiant sa décision par des données sur l'inflation qui restent élevées. «La décision de la Fed est justifiée. Le taux de chômage aux États-Unis est très bas et la vigueur de l'économie est plus forte qu'attendu. Ils préfèrent attendre davantage de données économiques avant de réduire de nouveau le taux directeur au pays», explique Nicolas Vaugeois. Ce dernier précise que la possibilité que le prochain mouvement de la Fed concernant le taux directeur soir à la hausse. «Ce n'est pas notre scénario de base, mais on ne peut pas exclure que la Fed relèvera les taux en 2025. L'inflation est plus proche de 3%, le taux de chômage est très bas et la croissance économique reste forte», énumère-t-il. D'ici la fin de l'année, il est d'avis que la Banque du Canada pourrait procéder à une autre baisse de taux de 25 points de base, alors que la Fed procéderait à un maximum de deux coupes de 25 points de base. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E241: Bourse: le point sur Meta Platforms, MTY et Netflix avec François Rochon 6:41
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Le PGD de Meta Platforms (META, 636,45$US), Mark Zuckerberg, a défrayé la manchette récemment après avoir annoncé la fin de la modération des contenus sur les sites de Facebook et d'Instagram. Que l'on soit d'accord ou pas avec cette décision, il reste que d'un point de vue financier, cela ne change pas la valeur de l'entreprise, estime François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital et actionnaire de longue date de Meta Platforms. «Nous préférons nous tenir loin des décisions politiques et nous concentrer sur les résultats financiers de la société. Ce qui est intéressant est que si on regarde les perspectives, malgré la très forte hausse du titre depuis quelques années, l'évaluation est encore assez raisonnable», affirme-t-il. François Rochon anticipe que Meta dégagera un bénéfice par action de 27$US en 2025, ce qui donne au titre une valeur de 23 fois les profits prévus cette année, ce qui est proche de la moyenne de l'indice S&P 500. Plus près de chez nous, Giverny Capital est aussi actionnaire de Groupe d'Alimentation MTY (MTY, 50,70$), qui vient d'annoncer un relèvement de son dividende trimestriel de 18%, lui qui passe de 0,28$ à 0,33$ par action. «Une hausse de dividende est rarement une mauvaise nouvelle pour les actionnaires. C'est sûr que si on regarde l'évaluation de ce titre, il se négocie entre 9 et 10 fois les profits prévus des 12 prochains mois. Ça reste un titre qui, à mon avis, est sous-évalué. Avec un dividende un peu plus élevé, on a presque 3% de rendement de dividende avec ce titre», philosophe-t-il. Si Giverny Capital n'est pas actionnaire de Netflix (NFLX, 984,86$US), François Rochon dit suivre le titre de près. L'entreprise vient de dévoiler des résultats financiers du quatrième trimestre qu'il qualifie de «fabuleux», avec entre autres l'ajoute de 19 millions d'abonnés. «Ils ont mis des procédures en place pour empêcher le partage de comptes et ça a joué en leur faveur. Ça a forcé certains abonnés qui peut-être utilisaient un même compte de s'abonner de façon indépendante. Ce qu'il faut retenir, toutefois, c'est que les bénéfices ont progressé plus rapidement que les revenus, ce qui montre une grande amélioration des marges bénéficiaires», analyse-t-il. Il juge toutefois que le titre n'est pas bon marché, mais concède que si l'évaluation du titre devenait plus raisonnable, il pourrait décider d'en acheter. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E240: Les raisons de la remontée des taux obligataires à long terme 7:11
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Il faut comprendre que l'évolution des taux obligataires à long terme dépendent davantage de l'offre et la demande que des politiques monétaires des banques centrales, explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. «On a une situation qui se rétablit un petit peu dans les obligations, c'est-à-dire que la courbe des taux d'intérêt est maintenant rendue positive. Cela veut dire que les obligations à court terme ont des taux plus faible que celles dont l'échéance est à long terme, tant au Canada qu'aux États-Unis», explique-t-il. Revenant aussi sur l'année boursière aux États-Unis, il concède que l'indice se négocie à un ratio de près de 25 fois les bénéfices prévus des 12 prochains mois. Toutefois, en excluant les sept magnifiques de l'équation, les ratios sont très raisonnables. «Si on opte pour l'indice S&P 500 équipondéré, le ratio cours/bénéfices passe de 24,9 à 18,9 fois», précise-t-il. Encore là, on peut exclure les géants des technologies de l'équation et on se rend compte que le reste de l'indice n'est pas très loin de sa tendance historique de 17-18 fois les bénéfices. Revenant sur les marchés obligataires, il explique que la récente remontée des taux d'intérêt sur les obligations à échéance de 10 ans et plus signifie que les acheteurs de ces produits, pour la plupart des investisseurs institutionnels, exigent de meilleurs rendements avant de les ajouter à leurs portefeuilles. «Il y a certains investisseurs qui sont un peu incrédules. Ils nous demandent pourquoi les banques centrales baissent les taux d'intérêt depuis un an déjà et que les taux d'intérêt à long terme montent. Ces derniers sont plus influencés par l'appétit des investisseurs pour ces produits», explique-t-il. Selon Vincent Fournier, la remontée est attribuable à des craintes de poussées inflationnistes et par l'augmentation de la dette des gouvernements. La Bourse est-elle rendue trop chère? Après deux excellentes années à la Bourse américaine qui ont vu l'indice S&P 500 augmenter de plus de 50%, quelques investisseurs pourraient avoir l'impression que les actions se négocient à des prix trop élevés. «Si on regarde dans les 100 dernières années, c'est arrivé 28 fois sur 100 que le S&P 500 génère un rendement annuel de plus de 20%. Si on regarde ces 28 années, elles ont été suivies d'années négatives seulement 32% du temps», dit-il. Il précise que lorsque les années suivant une augmentation du S&P 500 de 20% ou plus ont été positives, le rendement moyen de l'indice a été de 10,9%, tout juste au-dessus de son rendement annuel moyen des 100 dernières années, qui est de 10,3%. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E239: Bourse: les tendances sur le radar d'iA Gestion mondiale d'actifs en 2025 7:00
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GESTIONNAIRES EN ACTION. On peut s'attendre à ce que les «sept magnifiques», qui ont fait la pluie et le beau temps aux États-Unis ces dernières années continuent d'avoir une certaine influence à la Bourse en 2025, estime Sébastien McMahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à iA Gestion mondiale d'actifs. «Probablement qu'on va avoir des rendements intéressants en 2025. On continue de penser que ça va être le cas. On pense que les sept magnifiques devraient continuer de collaborer à ces rendements», dit-il. Il précise que le rendement de 25% du S&P 500 en 2024 est attribuable à 41% aux sept magnifiques, qui regroupent Apple (AAPL, 242,70$US), Microsoft (MSFT, 424,56$US), Nvidia (NVDA, 140,11$US), Amazon (AMZN, 222,13$US), Alphabet (GOOGL, 193,95$US), Meta Platforms (META, 610,72$US) et Tesla (TSLA, 394,94$US). «Quand même, le titre médian sur le S&P 500 a gagné 12% en 2024, une performance qui est quand même pas si mal. Si on amène tout ça en début 2025, bien oui, les valorisations des titres technologiques suggèrent la prudence. On ne pourra pas toujours être à ces valorisations élevées», croit-il. Il ajoute que généralement, dans l'histoire, quand on a vu des périodes de forte concentration comme on le voit en ce moment, les marchés ont tendance à rester à la hausse grâce à un rattrapage des autres secteurs. On parle depuis quelques mois d'un nouvel acronyme en Bourse, BATMMAAN, qui est en fait un regroupement des sept magnifiques auxquels on ajoute le titre de Broadcom (AVGO, 229,31$US). «Il est probablement justifié d'ajouter le titre de Broadcom aux sept magnifiques, parce que le thème de l'intelligence artificielle commence à se déployer de façon plus large et les gestionnaires de portefeuille commencent à regarder les prochaines phases de ce thème», explique Sébastien McMahon. Moins d'obligations mondiales Du côté obligataire, le stratège réduit sa pondération en obligations mondiales, anticipant des vents contraires avec les tensions géopolitiques et des politiques commerciales qui pourraient chambouler le secteur cette année. Des idées à contre-courant Le gestionnaire de portefeuille y va aussi de quelques idées d'investissement à contre-courant, favorisant les bons du trésor américains. «Si on a une déception du côté américain sur les effets des politiques de Donald Trump, si on se rend compte que ce n'est pas si positif pour la croissance et que ce n'est pas si inflationniste non plus, les taux d'intérêt qui montent de façon assez importante depuis quelques mois pourraient amorcer un revirement qui serait bon pour les obligations américaines», explique-t-il. D'autres idées à contre-courant touchent le dollar canadien, qui a récemment reculé considérablement par rapport à la devise américaine. «Puis, il y a le prix de l'or aussi qu'on a dans notre mire. On était très positifs sur l'or, mais on a l'impression que l'histoire qui a amené le précieux métal à la hausse pourrait effectuer un revirement en 2025», dit-il. Tout cela pourrait à son avis déclencher des prises de profits sur l'or. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E238: Bourse, obligations, taux d'intérêt et dollar canadien: les prévisions de la Banque TD pour 2025 6:30
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GESTIONNAIRES EN ACTION. L'année 2024 a été positive sur les marchés boursiers nord-américains, mais est-ce que la tendance peut se poursuivre l'an prochain? La Bourse canadienne soumise à la négociation Julie Hurtubise, gestionnaire de portefeuille à Gestion de patrimoine TD, cite un rapport des économistes de l'entreprise qui prévoit une autre bonne année boursière l'an prochain. «Les prévisions seront largement liées à la capacité du gouvernement canadien de gérer les relations avec la nouvelle administration Trump. Si on met ce point de côté, les moteurs traditionnels de croissance de notre économie sont surtout la consommation et l'habitation. Depuis 2023, les taux d'intérêt pesaient sur les ménages canadiens. On verra un soulagement de ce côté», dit-elle. Les économistes de la Banque TD s'attendent à ce que le taux directeur de la Banque du Canada soit de 2,25% à la fin de l'an prochain, un taux jugé «neutre», ce qui signifie qu'il ne stimulera pas l'inflation sans mettre trop de pression sur les ménages du pays. La Bourse américaine en 2025 Du côté de la Bourse américaine, la Banque TD s'attend aussi à une bonne année l'an prochain. «Donald Trump fera tout pour maintenir un bon marché boursier, même avec les nouvelles menaces de tarifs», raconte Julie Hurtubise. Elle précise que le consommateur américain est légèrement plus endetté que pendant la pandémie, mais possède tout de même un bilan financier sain. Le 18 décembre, la .serve fédérale américaine a fait réagir fortement les marchés boursiers en annonçant seulement deux baisses de 25 points de base du taux directeur en 2025. «Ils veulent être sûrs de ne pas trop stimuler l'économie pour qu'on retrouve des pressions plus inflationnistes», dit-elle. Selon la gestionnaire de portefeuille, les Sept magnifiques devraient continuer de dominer, surtout si l'intelligence artificielle et les innovations énergétiques captent davantage de parts de marché. Le dollar canadien stable Julie Hurtubise explique que le dollar canadien, qui montre des signes de faiblesse depuis quelques semaines, pourrait rester relativement stable en 2025. «Sa valeur dépendra fortement de deux facteurs, soit le prix des matières premières, notamment le pétrole, puis les écarts de politique monétaire entre la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine», dit-elle, soulignant que l'instabilité politique à Ottawa joue actuellement contre la devise canadienne. Pétrole et or La Banque TD estime aussi que le pétrole devrait demeurer dans une fourchette se situant entre 70$US et 90$US, alors que le prix de l'once d'or pourrait bénéficier de l'incertitude économique. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E237: Bourse: les sociétés exportatrices profiteront de la faiblesse du dollar canadien 6:12
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GESTIONNAIRES EN ACTION. La décision de la Banque du Canada de réduire son taux directeur d'un demi-point de pourcentage à 3,25% le 11 décembre était la bonne décision à prendre, estime Marc L'Écuyer gestionnaire de portefeuille à Cote 100. «Si on regarde la situation au Canada, il y a quand même une détérioration au niveau de la croissance économique et aussi une hausse du taux de chômage. Avec une inflation qui est sous contrôle, c'est justifié de la part de la Banque du Canada», dit-il. Selon lui, le Canada est déjà en récession si on regarde le PIB réel par habitant, qui est en déclin depuis six trimestres. «Ça veut dire que la croissance économique au Canada ne suit pas la croissance de la population. Il y a donc un appauvrissement de la population canadienne. Ce problème vient surtout de la croissance de la productivité qui est anémique au Canada», explique-t-il. Tous ces facteurs ne rendent pas pour autant le marché boursier canadien moins attrayant. «On est une économie, quand même, qui exporte beaucoup, avec beaucoup de sociétés dans le secteur des ressources naturelles. Certains secteurs qui sont liés à l'économie canadienne pourraient vivre des difficultés. Par contre, tout ce qui est lié aux exportations, aux ressources naturelles, c'est plus influencé par l'économie mondiale», juge-t-il. Au nombre des entreprises qui ne dépendent pas seulement de la bonne tenue de l'économie canadienne, il cite notamment Alimentation Couche-Tard (ATD, 80,49$), dont la majorité des établissements se trouve à l'extérieur du pays. Baisse du taux directeur, inflation et exportations La baisse rapide du taux directeur au Canada pourrait avoir un double effet, soit celui de stimuler l'inflation pour toutes les importations en provenance des États-Unis, tout en affaiblissant le dollar canadien par rapport à la devise américaine. «Les entreprises exportatrices canadiennes vont bénéficier de la faiblesse du dollar canadien. On l'a vu dans le passé, lorsque le dollar canadien a été très faible, comme actuellement, ça favorise les sociétés exportatrices», dit-il. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E236: Bourse: le bon et le moins bon des résultats des grandes banques canadiennes 4:42
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les six grandes banques canadiennes ont dévoilé cette semaine leurs résultats financiers du quatrième trimestre de leur exercice 2024 terminé le 31 octobre. Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital, donne d'abord de bonnes notes à la Banque Royale (RY, 179,57$) et à la Banque Nationale (NA, 135,18$), qui ont dévoilé respectivement un rendement de l'avoir des actionnaires de 15,9% et de 15,1% durant le trimestre. Une banque a toutefois déçu les investisseurs selon lui: la Banque TD (TD, 74,02$), principalement en raison de la charge liée aux démêlés juridiques de l'entreprise avec les autorités américaines et la suspension de ses cibles financières à moyen terme. Le titre a chuté de plus de 7% le 5 décembre, dans les heures suivant le dévoilement de ses résultats trimestriels. «À l'exception de la Banque Scotia (BNS, 78,29$) et de la CIBC (CM, 93,54$), les provisions pour mauvaises créances ont progressé pour les quatre autres banques canadiennes. Quand on écoute les dirigeants des banques, on comprend que l'économie canadienne tourne vraiment au ralenti, d'où l'augmentation des provisions», explique-t-il. D'autres baisses de taux d'intérêt à venir Nicolas Vaugeois soutient que selon les équipes de Fiera Capital, le taux directeur de la Banque du Canada devrait osciller entre 3% et 3,5% à la fin de 2025, alors que celui de la Réserve fédérale américaine se situerait entre 3,75% et 4%. Les taux directeurs sont en ce moment de 3,75% au Canada et d'entre 4,5% et 4,75% aux États-Unis. Le gestionnaire de portefeuille souligne toutefois que les données sur l'inflation seront à surveiller. «Il faudra aussi avoir l'oeil sur le commerce international et la menace de mesures tarifaires de 25% sur les exportations canadiennes vers les États-Unis. Le plus gros de nos exportations, c'est du pétrole et je ne crois pas que Donald Trump veuille faire grimper les prix à la pompe pour tous les consommateurs américains», raconte-t-il. Il serait donc surpris que la menace soit mise à exécution. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E235: Bourse: le temps de penser à l'optimisation des portefeuilles 6:29
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les experts recommandent d'analyser les portefeuilles de placements à la fin de chaque année pour, au besoin, y effectuer un peu d’optimisation. Selon Luc Girard, gestionnaire de portefeuille chez Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, le début du mois de décembre est propice à un tel exercice : « de façon générale, il est impératif de commencer l'exercice d'optimisation dans les prochains jours, parce que 2024 a été une année avec une grande rentabilité au niveau boursier. Il devient important d'évaluer correctement sa situation afin de maximiser le rendement après impôts», explique-t-il. Il prévient toutefois les investisseurs de s’assurer d’effectuer des transactions uniquement pour de bonnes raisons et pas seulement pour des raisons fiscales. «Ça peut servir à rééquilibrer la diversification géographique et sectorielle et à se positionner pour 2025», dit-il. Si les «sept magnifiques» ont continué de dominer les indices boursiers américains cette année, la seconde moitié d’année a marqué un vent de changement du côté des rendements. «Le secteur de la technologie, qui avait très bien fait dans les six premiers mois de l’année, a généré depuis le début du deuxième semestre un rendement de seulement 2%, loin derrière ceux des financières, des titres industriels et de la consommation discrétionnaire qui ont tous progressé de plus de 18%», précise-t-il. Luc Girard ajoute que lorsque sept titres ont un poids combiné de plus de 30% dans le S&P 500, il est difficile de les ignorer, ce qui n’empêche pas une diversification réfléchie des portefeuilles pour réduire le risque d’une surexposition aux sept magnifiques et conserver un potentiel de croissance équilibré. Il soutient également que les portefeuilles équilibrés de type 60/40 (60% en actions et 40% en titres à revenu fixe) en début d’année pourraient être plus à 63/37 en ce moment. «Il est toujours bon de revenir aux cibles», dit-il. Cinq éléments à surveiller en 2025 Selon le gestionnaire de portefeuille, le premier élément à surveiller l’an prochain sera les trajectoires des taux directeurs, notamment celui de la Réserve fédérale américaine. «Toute indication d'une pause prolongée ou même d'une réduction soutiendrait les marchés boursiers, tandis qu’une hausse imprévue pourrait peser sur la performance». Luc Girard estime que l’évolution de l’inflation, de la croissance économique américaine, des bénéfices des entreprises et des tensions géopolitiques seront d’autres facteurs à surveiller l’an prochain. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E234: Bourse: ignorer Donald Trump et ne pas imiter Warren Buffett 7:00
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Plusieurs clients de Giverny Capital ont téléphoné à l'entreprise peu après l'annonce du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, soutient que cela lui a rappelé ce qui s'est passé il y a... huit ans, lorsque Donald Trump a amorcé son premier mandat comme président américain. «Beaucoup de clients étaient inquiets, mais ceux qui auraient retiré leurs investissements à ce moment auraient fait une erreur, puisque les marchés boursiers américains ont généré un rendement annuel moyen d'environ 12% depuis 2017», dit-il, précisant que la Bourse de New York a traversé trois marchés baissiers (des reculs de plus de 20% par rapport aux plus récents sommets historiques) durant la période. Actionnaire de longue date de Berkshire Hathaway (BRK.B, 472,06$US), François Rochon est revenu sur la diminution de la participation de la société dans Apple (AAPL, 228,52$US), qui s'est poursuivie durant le troisième trimestre. L'entreprise a en effet vendu environ 100 millions d'actions d'Apple durant le trimestre et se retrouve avec une participation de 300 millions d'actions. Berkshire a également terminé le troisième trimestre avec des liquidités de plus de 325 milliards de dollars américains, ce qui signifie, selon le gestionnaire, que l'emblématique dirigeant de l'entreprise, Warren Buffett ne trouve pas d'occasion à son goût en ce moment en Bourse dans le bassin des entreprises de très grande taille. À son avis, les investisseurs individuels, dont les moyens sont évidemment plus modestes, auront beaucoup plus d'options pour déployer leur capital et ne devraient pas s'asseoir sur leurs liquidités comme le fait l'Oracle d'Omaha. «Les investisseurs un peu plus dynamiques vont toujours trouver des titres qui sont en défaveur et aux évaluations attrayantes», dit-il. Il faut selon lui chercher les occasions d'investissement dans les secteurs qui n'ont pas la cote d'amour de Wall Street. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E233: Investissement: le marché dispensé n'est pas pour tout le monde 5:44
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les investisseurs fortunés mais ne possédant pas la capacité d'effectuer des vérifications diligentes peuvent facilement se casser les dents sur le marché dispensé. Ce marché est celui des occasions d'investissement qui ne nécessitent pas l'émission d'un prospectus avant d'être distribuées. «Il faut savoir qu'un prospectus, ça coûte excessivement cher à produire et c'est une exigence réglementaire dont l'objectif est d'accumuler toutes les informations nécessaires pour aider les investisseurs à prendre une décision éclairée», explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. Ce dernier ajoute que l'on va utiliser un placement dispensé pour essayer d'accumuler des fonds de manière économique. «Quand on parle de quatre ou cinq entrepreneurs qui se regroupent pour acheter une PME, ces gens-là n'ont pas besoin d'un prospectus. Ils vont engager leurs propres avocats et comptables pour réviser les états financiers de la cible qu'ils veulent acquérir», dit-il. Selon lui, les fonds de capital de risque qui investissent dans des sociétés en démarrage, les fonds immobiliers privés et les placements privés font aussi souvent partie du marché dispensé. Vincent Fournier soutient que le principal avantage d'opter pour un investissement dispensé en est un de diversification, car différent des actions, obligations, fonds communs et FNB traditionnels. «Le secteur comporte toutefois son lot de risques. Comme il s'agit de produits privés, ils se négocient peu ou pas. En l'absence de transactions, on peut penser qu'un investissement dont la valeur reste stable est sécuritaire. Par contre, quand on veut avoir notre argent par la suite, c'est là qu'on sait vraiment quelle est la valeur réelle de notre placement. On peut avoir des placements qui sont très bons, comme on peut avoir des placements qui sont très mauvais», dit-il. Vincent Fournier soutient qu'avant d'investir sur le marché dispensé, tout individu doit d'abord s'assurer d'être capable de faire le suivi des finances de l'entreprise comme le ferait un investisseur professionnel. Son premier conseil serait de dire aux gens de faire très attention avant de s'y risquer ou à la limite de regarder ailleurs. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E232: Bourse: l'élection de Donald Trump apporte de la stabilité sur les marchés 7:10
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GESTIONNAIRES EN ACTION. L'annonce du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche a eu des effets positifs à très court terme sur les marchés boursiers, effets qui pourraient se prolonger. Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA, gestion mondiale d'actifs, explique que Donald Trump a souvent parlé de reconduire des baisses d'impôts qui avaient été mises en place en 2017, mais aussi de déréglementation. «La déréglementation, c'est vu comme étant positif pour des secteurs comme les banques où la réglementation a été augmentée au cours des dernières décennies. Si on voyait un renversement, ça pourrait vouloir dire des marges bénéficiaires plus élevées, plus de prise de risque, mais aussi plus d'acquisitions et de fusions. Donc ça, ça vient créer un petit peu d'activité dans le domaine des banques, peut-être même des banques régionales», explique-t-il. Selon lui, le secteur des petites capitalisations pourrait aussi bénéficier d'un assouplissement de la réglementation. Le stratège rappelle toutefois que, généralement, les conseillers financiers recommandent toujours à leurs clients de ne pas positionner un portefeuille en fonction de la politique ou de la géopolitique. «Il faut s'assurer d'avoir une bonne gestion de risque et des portefeuilles qui sont bien diversifiés», dit-il. Il précise que les taux d'intérêt obligataires peuvent être plus élevés plus longtemps. La transition vers des niveaux plus élevés, c'est négatif pour un portefeuille d'obligations. Une fois que la transition est faite, ça rend toutefois les obligations un peu plus attrayantes. La décision de la Réserve fédérale américaine était largement anticipée Il soutient aussi que la réduction de 25 points de base du taux directeur de la Réserve fédérale américaine annoncée le 7 novembre était largement anticipée par les marchés. Le taux est à présent dans une fourchette de 4,5% à 4,75%. «Les marchés prévoient que le taux sera de 4% d'ici un an, ce qui laisse de la place à deux ou trois autres baisses d'ici là», raconte-t-il. Et les investisseurs canadiens dans tout ça? Selon Sébastien Mc Mahon, il faut encore attendre de voir quelle décision de Donald Trump va affecter l'économie canadienne. «Est-ce que les menaces de nouveaux tarifs douaniers vont être imposées? Nous, on continue de penser que ce n'est pas dans l'intérêt de personne, surtout pas des États-Unis, de se diriger vers une guerre tarifaire», estime-t-il. Il ajoute que la Chine semble être la principale cible du président désigné. «On verra, mais je vous dirais que ce qui est bon pour l'économie américaine a tendance à être bon pour l'économie canadienne», dit-il. Il n'a donc pas tendance à être nerveux pour le moment. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E231: Bourse: une rotation sectorielle est en marche 4:05
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GESTIONNAIRES EN ACTION. La saison des résultats financiers en cours montre qu’une rotation sectorielle est en marche à la Bourse de New York. Les résultats des géants des technologies, notamment ceux de Meta Platforms (META, 567,58$US) et de Microsoft (MSFT, 406,35$US), ont soulevé des inquiétudes sur les marchés financiers, soutient Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. Depuis le début du troisième trimestre, le secteur des technologies de l'information n'est d'ailleurs plus celui qui permet à l'indice S&P 500 de poursuivre sur sa tendance haussière, ce qui envoie un signal clair qu’une rotation sectorielle est en cours. «Une rotation des secteurs est exactement ce qu'on souhaite voir. C'est un moteur de marché aussi. Le rallye élargi des actions américaines rassure les investisseurs préoccupés par la concentration des rendements dans les 'Sept magnifiques'. La hausse des 493 autres titres nous laisse croire que la hausse de l'indice est soutenue par l'espoir que les conditions économiques favoriseront la croissance des bénéfices et la rentabilité des entreprises», explique-t-elle. Julie Hurtubise ajoute que les titres valeur, dont les caractéristiques sont de se négocier à des ratios cours-bénéfices ou des valeurs comptables inférieurs à la moyenne du marché dans son ensemble, regagnent en ce moment la ferveur des investisseurs préoccupés par la concentration des indices dans les géants technologiques. Selon elle, le recul des taux d’intérêt aux États-Unis contribuera à soutenir la hausse des titres valeur et aidera à ralentir la progression de l’endettement américain, qui pourrait devenir un sérieux frein à la croissance économique du pays. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E230: Bourse: la Banque TD est loin d'en avoir fini avec les autorités 5:32
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 10 octobre, la Banque TD (TD, 78,75$) a accepté de payer des amendes totalisant un peu plus de 3 milliards de dollars américains (G$US) auprès des autorités américaines. La banque a plaidé coupable à plusieurs chefs d'accusation pour des lacunes dans ses systèmes pour contrer le blanchiment d'argent. Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, estime que l'entente constitue une bonne nouvelle pour la Banque TD, tout en expliquant que l'entreprise est loin d'en avoir terminé avec la justice américaine. «Ça va la suivre encore longtemps», croit-il. Un autre effet de cette entente, c'est que l'actif total des deux filiales bancaires américaines de la TD (TD Bank et de TD Bank USA) ne pourra pas dépasser 433 milliards de dollars américains jusqu'à nouvel ordre. «Ça va être certainement un frein à la croissance de l'entreprise aux États-Unis. D'ailleurs, les dirigeants ont déjà annoncé qu'ils allaient réorganiser un peu les actifs de la banque en vendant des actifs peut-être qui sont moins payants pour se concentrer sur des actifs qui rapportent plus. Ça va être dommageable parce que les perspectives de croissance de la Banque TD passaient beaucoup par les États-Unis», dit-il. Une occasion d'achat sur faiblesse? Marc L'Écuyer est d'avis que le titre de la Banque TD a souffert du conflit juridique avec les autorités américaines et qu'il pourrait être intéressant de le regarder à sa valeur actuelle. «Je mettrais un petit bémol à ça, c'est que cette histoire va affecter la Banque TD longtemps. On peut faire un parallèle avec Wells Fargo, qui a vécu un scandale en 2016, il y a huit ans. La société est encore sujette à des contraintes liées à ce scandale! Dans le cas de la TD, on va probablement en parler longtemps, sauf qu'à un moment donné, à un certain point, est-ce que c'est le bon moment (d'acheter le titre)? Je ne veux pas conclure, mais ça commence à être intéressant», raconte-t-il. Une bonne décision de la Banque du Canada Le gestionnaire de portefeuille a aussi commenté la décision de la Banque du Canada d'abaisser son taux directeur d'un demi-point de pourcentage le 23 octobre, pour le porter à 3,75%. «Je pense que c'était la bonne décision. Il y a beaucoup d'excédents en ce moment dans l'économie canadienne», dit-il, précisant que l'ampleur de la baisse lors de la prochaine réunion, en décembre, dépendra des données économiques qui auront été publiées d'ici-là. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E229: Les marchés financiers anticipent un taux directeur à 3,5% à la fin de l'année 5:11
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés financiers anticipent que la Banque du Canada abaissera son taux directeur de 50 points de base lors de sa prochaine réunion, le 23 octobre. Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital, estime toutefois que la robustesse des données sur l'emploi et le fait que les marchés boursiers soient à des sommets pourraient inciter la Banque du Canada à jouer de prudence et de réduire son taux directeur de seulement 25 points de base. «On pense qu'une coupe serait suffisante, mais la Banque du Canada devrait aller avec deux coupes (totalisant 50 points de base) si la situation économique est en réalité pire que ce que les chiffres nous laissent croire», dit-il. En ce qui concerne les marchés obligataires, Nicolas Vaugeois soutient que des baisses totalisant 75 points de base sont déjà anticipées d'ici la fin de l'année. «Le taux directeur est à 4,25% en ce moment et s'il devait reculer à 3,5% d'ici la fin de l'année, cela n'aura pas d'effet très important sur les obligations», raconte-t-il. Il ne croit pas non plus que le recul des taux d'intérêt provoquera une vente massive de titres obligataires qui profiterait à d'autres catégories d'actifs comme les actions. Selon lui, les investisseurs pourraient toutefois explorer d'autres secteurs, comme les obligations mondiales ou multisectorielles, susceptibles d'offrir de meilleurs rendements. Nicolas Vaugeois concède que le marché obligataire américain reste beaucoup plus vigoureux que celui du Canada. «Il y a même certains économistes qui sont en train de remettre en doute la décision de la Réserve fédérale américaine d'avoir réduit son taux directeur de 50 points de base en septembre (pour le porter entre 4,75% et 5%). Les données économiques qui ont été dévoilées récemment ont été plus fortes que prévu», analyse-t-il. Selon lui, il y aura sûrement d'autres baisses de taux d'intérêt aux États-Unis, mais elles ne seront pas aussi prononcées que les marchés financiers ne l'anticipent. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E228: Bourse: la scission d'Alphabet en plusieurs entités n'est pas pour demain 6:20
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GESTIONNAIRES EN ACTION. On a vu cette semaine le département américain de la justice (DOJ) déposer un rapport sur Alphabet qui évoque de possibles changements structurels pour l’entreprise, ce que beaucoup considèrent comme la scission de l'entreprise en deux entités ou plus. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, estime qu’il est encore beaucoup trop tôt pour savoir ce qui va vraiment arriver dans le cas d’ Alphabet (GOOGL, 162,08$US), entre autres propriétaire de Google et de YouTube. «On parle de recommandations et d’opinions. D’une manière ou d’une autre, que la société soit scindée ou non, je ne crois pas que ce soit une bonne idée de vendre le titre d’Alphabet au cours actuel. Si on regarde l’évaluation du titre, qui se négocie à 21 fois les bénéfices prévus cette année, c’est très raisonnable», estime-t-il. Cette évaluation est même inférieure à celle de 23 fois les bénéfices de la moyenne des titres qui composent l’indice américain S&P 500, ce que François Rochon juge toutefois trompeur. «Si on prend les quatre plus grandes entreprises de l’indice, Apple (AAPL, 229,04$US), Microsoft (MSFT, 415,84$US), Nvidia (NVDA, 134,81$US ) et Amazon (AMZN, 186,65$US). Ces quatre entreprises ont un poids de 24% dans l’indice et se négocient en moyenne à 40 fois les bénéfices prévus. Cela veut dire que les 499 autres entreprises qui composent l’indice (il y a 503 sociétés dans le S&P 500, NDLR) se négocient en moyenne à 18 fois les bénéfices», explique-t-il. Selon lui, Alphabet mérite de se négocier à prime par rapport à la moyenne de 18 fois, car peu de sociétés possèdent des actifs qui ont un aussi grand avantage concurrentiel. Il réitère qu’à long terme, la Bourse finit toujours par refléter la juste valeur sous-jacente des entreprises, tout en reconnaissant qu’il y a parfois des épisodes d’exagérations, à la hausse comme à la baisse. Les marchés boursiers chinois ont d’ailleurs connu un épisode d’exubérance ces dernières semaines après que le gouvernement central ait annoncé de nouvelles mesures de relance de l’économie. «Nous n’avons pas de titre chinois en portefeuille, mais il y a encore quelques semaines, nous regardions de belles entreprises qui se négociaient à des évaluations beaucoup plus basses que celles qui prévalent aux États-Unis. Après les annonces gouvernementales, ces mêmes titres ont bondi de 20% à 30% en quelques jours», dit-il, même si rien n’a encore changé. François Rochon reconnaît toutefois qu’une éventuelle relance de l’économie chinoise pourrait aider à relancer le titre d’une entreprise qu’il détient en portefeuille, soit le fabricant de vêtements Lululemon (LULU, 273,58$US), dont les ventes en Chine sont en bonne croissance. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E227: Bourse: tous les dividendes ne sont pas égaux 7:00
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les titres à dividende peuvent constituer de bonnes options pour les investisseurs qui souhaitent recevoir du capital sur une base récurrente sans avoir à vendre leurs titres. «Si on regarde le rendement du S&P/TSX et du S&P 500, la composante du dividende demeure quand même relativement importante. Quand on regarde l'indice S&P/TSX pour les dix dernières années, le rendement (annuel composé) lié au changement de la valeur a été 6,21%, mais si on considère que les entreprises qu'on a détenues ont versé des dividendes, le rendement passe de 6,21% à 8,9%. Puis au niveau des actions américaines, c'est le même principe. Le rendement annuel composé a été de 9,6% au cours des dix dernières années. Si on ajoute le dividende, c'est 12,8%. Ça fait un changement important», note Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. Selon lui, il existe trois bonnes manières de «retourner de l'argent aux actionnaires» pour les entreprises qui créent de la valeur, soit de verser un dividende, de racheter de ses actions ou de procéder à des acquisitions pour éventuellement faire des versements encore plus importants. À l'opposé certaines sociétés versent des dividendes pour de mauvaises raisons. «C'est une mauvaise idée pour une entreprise de verser un dividende quand elle se trouve à hypothéquer l'avenir de l'entreprise en ne réinvestissant pas assez dans son plan d'affaires. On pourrait considérer qu'une entreprise qui verse un dividende qui correspond à 50% et plus de ses flux de trésorerie libres, bien là, à ce moment-là, peut-être qu'elle ne réinvestit pas assez dans son plan d'affaires», dit-il. Les exemples d'Innergex Énergie Renouvelable et de BCE Vincent Fournier parle d' Innergex Énergie Renouvelable (INE, 10,42$), qui a coupé son dividende de 50% en mars dernier, et de BCE (BCE, 45,88$) qui consacre plus de 100% de ses flux de trésorerie libres au paiement de ses dividendes. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E226: Bourse: les consommateurs, l'inflation et la Fed sous surveillance 6:14
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GESTIONNAIRES EN ACTION. La fin du troisième trimestre signifie que les marchés boursiers devront bientôt digérer une salve de résultats trimestriels. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, soutient que les dépenses de consommation, l'inflation et les mouvements de politique monétaire auront une grande influence sur l'évolution des indices d'ici la fin de l'année. «Pour les neuf premiers mois de l'année, un qualificatif me vient en tête lorsque je pense à la performance des marchés, et c'est le mot 'résilience'. Plusieurs experts anticipaient une volatilité accrue et des marchés peu convaincants en raison des tensions géopolitiques et aussi d'une inflation persistante, mais la réalité en a été tout autre», dit-il, précisant que le S&P 500 est en voie de grimper de plus de 20% pour une deuxième année de suite. «À Toronto, le S&P/TSX connaît aussi une très belle performance, lui qui est en hausse de 14%, lui qui surpasse même le Dow Jones qui s'élève à plus de 11% depuis le début de l'année», ajoute-t-il. Aux États-Unis, la bonne performance des indices est entre autres attribuable aux secteurs de la technologie et des services de communication, alors qu'au Canada, ce sont les ressources naturelles (surtout grâce à l'appréciation de l'argent, de l'or, du cuivre et du zinc) qui ont mené le bal. «La bonne performance des indices depuis le début de 2024 rappelle aux investisseurs que l'emploi et la consommation demeurent des indicateurs qui sont fondamentaux et que ceux-ci peuvent jouer un rôle déterminant dans l'évolution des marchés boursiers», raconte Luc Girard. Saison des résultats du troisième trimestre Avec le quatrième trimestre qui est sur le point de s'amorcer, le gestionnaire de portefeuille soutient que tant du côté américain que canadien, les consommateurs seront le point de mire de la prochaine saison des résultats trimestriels. «Les consommateurs américains ont su garder la tête au-dessus de l'eau grâce à un bas de laine gonflé pendant la pandémie. On commence toutefois à voir des petits trous dans le bas de laine, si bien qu'on pourrait voir des faiblesses dans les résultats de secteurs tels que la consommation discrétionnaire. Pour le reste, les secteurs de la technologie, de l'énergie, des ressources naturelles et de la finance devraient quand même bien tirer leur épingle du jeu», croit-il. Luc Girard gardera à l'oeil l'évolution de la politique monétaire aux États-Unis et au Canada, de même que la géopolitique et l'inflation. La bataille contre l'inflation n'est pas encore gagnée, selon lui. Les investisseurs doivent donc rester vigilants et porter leur attention sur l'évolution des marges bénéficiaires des sociétés. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E225: Bourse: la Réserve fédérale américaine envoie un signal fort 6:53
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés financiers anticipaient que la Réserve fédérale américaine allait réduire son taux de 25 à 50 points de base le 18 septembre. Pourquoi a-t-elle choisi la seconde option? Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA, gestion mondiale d'actifs, explique. «S’il avait eu toute l’information qu’on a aujourd’hui à la fin du mois de juillet, le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a dit qu’il aurait probablement alors choisi une diminution d’un quart de point plutôt que de garder le taux directeur stable entre 5,25% et 5,5%», dit-il. En ce sens, à son avis, la baisse d’un demi-point annoncée le 18 septembre, qui porte le taux directeur de la banque centrale américaine entre 4,75% et 5%, constitue un rattrapage. Mais la grande question, à son avis, est quelle sera la suite. «Si on monte à 10 000 pieds d'altitude, ce qu'on voit, c'est que l'économie américaine va quand même relativement bien. Le marché du travail se normalise, mais quand on regarde les chiffres d'inflation, on se dit qu'on n'a plus besoin d'avoir une politique monétaire aussi restrictive», raconte-t-il. Sébastien Mc Mahon précise que la Fed envoie le message qu’elle va descendre plus rapidement vers un «taux neutre» d’un peu moins de 3%. «Les taux vont continuer de baisser à un rythme qui est soutenu», dit-il. Si les marchés boursiers américains ont, à court terme, bien réagi à l’annonce de la Fed, l’histoire montre qu’un cycle de détente monétaire qui s’amorce par une baisse de 50 points de base du taux directeur n’est pas un bon présage pour l’économie américaine. Les deux dernières fois que cela s’est produit, en 2001 et en 2007, les marchés boursiers avaient mis plusieurs années à s’en remettre. La situation actuelle est toutefois très différente, estime le stratège. «C'est différent parce que dans ces périodes-là, on faisait face à des crises importantes. En 2001, il y a eu l’éclatement de la bulle techno», rappelle-t-il, sans oublier les attentats du 11 septembre qui sont survenus quelques mois plus tard. «En 2007, bien sûr, c'était tout juste avant la grande crise financière de 2008-2009. Aujourd'hui, quand on regarde d’un point de vue économique, il n'y a pas de panique en la demeure», estime-t-il. La Banque du Canada pourrait-elle suivre la cadence? Le signal fort envoyé par la Fed pourrait-il inciter la Banque du Canada à accélérer la cadence des baisses de taux? «Je dirais que la porte est ouverte pour que la Banque du Canada fasse la même chose, peut-être une fois, juste pour dire, regarde, on s'en va vers le taux neutre», dit-il. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés boursiers ont connu un regain de volatilité depuis le début du mois d'août, ce qui est attribuable à quatre facteurs, selon Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. «La première raison, c'est que les investisseurs craignent une autre bulle technologique. Les grandes entreprises ont augmenté leurs dépenses en intelligence artificielle. Elles disent tous qu'il vaut mieux être surinvesti plutôt que sous-investi dans le domaine. Microsoft (MSFT, 427,00$US), Alphabet (GOOGL, 154,69$US) et Meta Platforms (META, 525,60$US) ont d'ailleurs doublé leurs dépenses au cours des trois dernières années. C'est bien beau d'investir pour en sortir gagnant éventuellement, mais on ne sait toujours pas à quoi ressembleront les rendements sur ces investissements», dit-elle. Julie Hurtubise constate également un ralentissement du marché du travail qui provoque une baisse des dépenses de consommation discrétionnaire. «Le consommateur américain représente 70% du moteur économique du pays», précise-t-elle. Les deux autres facteurs sont les opérations spéculatives sur écart de rendement (carry trade). «C'est une stratégie d'effet de levier que certains investisseurs utilisent. Ils empruntent de l'argent dans un pays où les taux sont plus bas, comme le Japon, et ils investissent aux États-Unis où ils peuvent avoir un rendement plus élevé», dit-elle. Or, la Banque du Japon a commencé à relevé son taux directeur le 31 juillet, signalant que d'autres hausses étaient à prévoir, ce qui a forcé plusieurs investisseurs à couvrir leurs positions, ce qui a provoqué une baisse des marchés boursiers américains. «Pour finir, septembre est historiquement le pire mois de l'année sur les marchés boursiers, selon une étude de l'Université nationale de Singapour», ajoute-t-elle. Selon elle, les investisseurs qui veulent tirer avantage de toute cette volatilité doivent faire preuve de patience. Après tout, le titre de Nvidia a vu sa capitalisation boursière s'effondrer de près de 280 milliards de dollars américains (G$US) le 3 septembre, avant de rebondir de 216G$US le 11 septembre. La volatilité peut donc créer des occasions à la Bourse pour les investisseurs disciplinés. «Avant d'acheter un titre malmené par une certaine volatilité, il faut déterminer quels sont nos objectifs, le niveau de risque qu'on est prêt à prendre et la raison derrière un placement. Une fois que ça a été établi, on se pose des questions sur l'entreprise, le secteur, puis l'économie en général», explique-t-elle. Difficile de parler de volatilité en excluant l'indice VIX, surnommé l'indice de la peur. «Ça nous donne une indication des sentiments qu'on retrouve sur les marchés. Si le VIX est plus élevé, on a tendance à avoir plus de turbulences», dit-elle. Elle explique qu'il est bien de combiner le VIX avec d'autres outils pour faire des choix éclairés. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E223: Bourse: le point sur Couche-Tard avec Marc L'Écuyer, de Cote 100 7:00
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Alimentation Couche-Tard a tenu son assemblée générale annuelle des actionnaires le 5 septembre et l'entreprise a préféré en dire le moins possible sur l'offre publique d'achat «amicale» sur Seven & I Holdings, pour un montant de 14,86$US par action, plus la prise en charge de la dette. Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, société actionnaire de Couche-Tard depuis 2000, juge la situation normale, puisque la direction de l'entreprise voudra en dire le moins possible jusqu'à ce qu'une entente soit conclue ou que l'offre tombe à l'eau. La direction de Seven & I Holdings a toutefois publié une lettre dans laquelle elle juge que l'offre de Couche-Tard sous-évalue grandement sa valeur et sous-estime les embûches qu'elle pourrait provoquer auprès du Bureau de la concurrence des États-Unis. De son côté la direction de Couche-Tard a déclaré qu'elle était persuadée de pouvoir mener l'acquisition à bien d'ici la fin de 2025. Questionné à savoir si la situation était de bonne guerre, Marc L'Écuyer a répondu par l'affirmative: «Lorsqu'on entre en négociations, on va toujours dire que le prix payé n'est pas assez élevé. Ce qui nous inquiète le plus, c'est l'incertitude réglementaire», dit-il. Marc L'Écuyer ajoute que les marchés avaient déjà anticipé que les résultats financiers du premier trimestre 2025 de Couche-Tard seraient plus faibles que ceux de la période correspondante l'an dernier. Il voit également d'un bon oeil le début du règne du nouveau président et chef de la direction Alex Miller le 6 septembre, estimant qu'il est prévu de longue date et s'inscrira dans la continuité pour la société. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E222: Bientôt la fin de l'inversion de la courbe des taux d'intérêt aux États-Unis 6:44
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GESTIONNAIRES EN ACTION. La plus longue période d'inversion de la courbe des taux d'intérêt aux États-Unis est sur le point de se terminer, selon Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital. Ce dernier a d,abord commenté les récents propos des dirigeants de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui ont affirmé que les marchés obligataires avaient été plus volatils que les actions au cours des deux dernières années. «Si on prend la portion des obligations à long terme, oui, la volatilité a été plus grande en raison de la forte montée des taux d'intérêt de la part des banques centrales», explique-t-il. Nicolas Vaugeois précise également que le phénomène d'inversion de la courbe des taux d'intérêt, caractérisé par des taux plus élevés pour des obligations à échéance de deux ans que pour celles à échéance de dix ans, est sur le point de se terminer. « Si on regarde la courbe des taux aux États-Unis, elle a commencé à s'inverser en septembre 2022. L'écart a atteint un sommet en juin 2023 et on parlait alors d'un écart de 1,1 à 1,3 point de pourcentage entre le 2 ans et le 10 ans. Aujourd'hui, il n'y a pratiquement plus de différence», explique-t-il. Il estime que d'ici 12 mois, la pente aura retrouvé sa courbe normale, c'est-à-dire que les taux des obligations à plus long terme redeviendront supérieurs à ceux des titres ayant une échéance plus rapprochée. Le gestionnaire de portefeuille croit aussi que les investisseurs devraient privilégier les obligations américaines en ce moment, puisque celles-ci offrent de meilleurs rendements que leurs équivalents canadiens. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E221: Bourse: Seven & i Holdings est une grosse occasion pour Couche-Tard 6:14
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Alimentation Couche-Tard (ATD, 81,69$) a confirmé le 19 août avoir récemment soumis une «proposition amicale et non contraignante» à Seven & i Holdings Co (3382.T, 1 933 yens, Bourse de Tokyo), société mère de la chaîne 7-Eleven. Bien que la société québécoise n’ait pas dévoilé la teneur de son offre d’achat, ce sera une grosse bouchée pour le spécialiste des dépanneurs stations-service. «C’est une occasion pour Couche-Tard de plus que doubler de taille en une seule transaction. Elle a un historique de faire des acquisitions spectaculaires et de bien les intégrer pour ensuite augmenter ses profits. La feuille de route est impeccable, mais ce n’est pas encore fait», résume François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital. Couche-Tard compte un peu moins de 17 000 établissements, comparativement à environ 84 000 pour 7-Eleven. «Je pense qu'en termes de profitabilité, Couche-Tard, par rapport aux ventes, est probablement plus rentable, mais c'est quand même deux entreprises de grande taille et de grande qualité. Je pense que ça pourrait être une bonne fusion», dit-il. La stratégie derrière cette acquisition est d’augmenter la présence de Couche-Tard en Asie, mais aussi aux États-Unis, rappelle le gestionnaire. «Aux États-Unis, Couche-Tard a à peu près 4%-5% de part de marché, contre 8% pour 7-Eleven. Donc, en jumelant les deux, on parle de 12%-13 %, donc ça serait vraiment une grande domination aux États-Unis, qui reste quand même un marché super important», estime-t-il. François Rochon précise que Giverny Capital n’est pas actionnaire de Couche-Tard, principalement en raison des activités de l’entreprise dans la vente de carburant. «À très long terme, la vente d’essence est appelée à décliner. La voiture électrique deviendra dominante, mais la grande question, c’est d’ici combien de temps! Est-ce que ça va prendre 10-20 ou 30 ans? Mais l’entreprise peut s’adapter à l’électrification, même si ça reste un défi», croit-il. Il n’exclut pas non plus que la direction de 7-Eleven opte pour une vente aux enchères de l’entreprise, ce qui serait éventuellement plus coûteux pour Couche-Tard. Le président de Giverny Capital parle aussi de Lululemon (LULU, 260,60$US), qui se négocie en baisse de prés de 50% par rapport à son récent sommet historique de plus de 516$US. À son avis, la société reste bien gérée qui offre de bons produits. Il pense que la société remontera la pente une fois que le secteur de la consommation discrétionnaire relèvera la tête. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E220: Bourse: anticiper les baisses de taux d'intérêt est un jeu dangereux 5:53
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les investisseurs qui souhaiteraient effectuer des transactions boursières pour profiter d'éventuelles baisses de taux d'intérêt jouent à un jeu dangereux, estime Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. «C'est un thème récurrent. Beaucoup d'investisseurs souhaitent synchroniser leur portefeuille avec l'actualité financière. On veut choisir les meilleurs secteurs selon la portion du cycle économique dans laquelle on est rendus. La réalité de tout cela, c'est que vendre un secteur pour en privilégier un autre, c'est profitable pour plusieurs, mais pas nécessairement pour les investisseurs», dit-il. Selon lui, les principaux bénéficiaires de la multiplication des transactions sont les banques et les maisons de courtage qui sont rémunérées au volume. «On travaille l'actualité financière et on travaille l'appât du gain des investisseurs. Quand on travaille avec l'appât du gain des investisseurs, bien souvent, on voit ces derniers baisser la garde et puis commettre des erreurs», dit-il. Vincent Fournier ajoute que les investisseurs devraient plutôt chercher des entreprises de grande qualité et les conserver le plus longtemps possible, en ignorant les différentes phases des cycles économiques. Pour illustrer son propos, il parle du distributeur de produits pour l'industrie de la construction Adentra (ADEN, 41,05$). Le gestionnaire possède des actions de la société depuis plus de 10 ans et a récemment ajouté à sa position en profitant de la faiblesse du titre. Il explique pourquoi l'entreprise est un bon exemple de titre à détenir à long terme. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E219: Les leçons à retenir des soubresauts boursiers en provenance du Japon 5:59
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les marchés boursiers japonais ont connu une débandade entre le 1er et le 5 août avant de récupérer environ la moitié de leurs pertes depuis. Luc Girard, gestionnaire de portefeuilles chez Noël, Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, explique pourquoi les secousses sur le marché japonais ont eu des répercussions jusqu'en Amérique du Nord. Pour bien comprendre ce qui s'est passé, il faut d'abord comprendre le concept d'opération spéculative sur écart de rendement, mieux connu sous son nom anglophone «carry trade». Selon lui, la montée de la devise nippone jumelée à une baisse du dollar américain a forcé de nombreux investisseurs à rembourser des emprunts effectués à des taux très bas au Japon qui avaient permis d'investir dans des placements à rendements plus élevés ailleurs dans le monde. «Pour que le carry trade fonctionne, il faut un environnement de stabilité au Japon. Il faut un taux directeur bas et un yen stable. Les mouvements des derniers jours ont été tout sauf stables avec un yen qui s'est apprécié de 12% et un taux directeur qui a grimpé de 0,25 point de pourcentage», explique-t-il, ajoutant qu'en remboursant les emprunts au Japon et en vendant par exemple des actions de sociétés américaines, les investisseurs qui bénéficiaient du carry trade ont pu mettre de la pression sur des titres comme Nvidia (NVDA, 104,97$US) ou Apple (AAPL, 213,31$US). Luc Girard rappelle par ailleurs que les corrections boursières sont nécessaires. En se basant sur les 100 dernières années du S&P 500, il rappelle entre autres qu'il y a 94% de chances qu'un recul de 5% survienne par rapport au plus récent sommet. Le secret pour les investisseurs qui veulent avoir du succès à la Bourse est donc de rester pleinement investis en tout temps afin de bénéficier des remontées suivant ces reculs. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E218: Bourse: les marchés profiteront d'un assouplissement monétaire de la Fed 6:27
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GESTIONNAIRES EN ACTION. La Réserve fédérale américaine a choisi de garder son taux directeur dans une fourchette de 5,25% à 5,5% le 31 juillet, mais cela devrait changer dès septembre, selon Sébastien Mc Mahon, stratège et gestionnaire de portefeuille à IA Gestion mondiale d'actifs. Selon lui, les marchés financiers estiment la probabilité d'une réduction du taux directeur de la Fed à 120% en septembre, ce qui signifie que le recul pourrait être de plus d'un quart de point de pourcentage. «De notre côté, nous sommes un peu plus raisonnables et établissons la probabilité d'un premier recul entre 60% et 75% en septembre», dit-il. Le seul point d'interrogation est la saisonnalité à la baisse des données estivales. Si l'inflation devait repartir à la hausse au début de l'automne, la Fed pourrait se montrer plus frileuse à assouplir sa politique monétaire. «Toutes les données liées à l'emploi et à l'inflation pèseront le plus dans la balance, mais il ne faut pas non plus négliger tous les plus petits indicateurs qui seront publiés en cours de route», estime-t-il. Sébastien Mc Mahon soutient que la politique monétaire de la banque centrale américaine ne devrait pas trop influencer celle de la Banque du Canada. De ce côté de la frontière, il anticipe quatre à cinq reculs d'un quart de point d'ici la fin de l'année et quatre baisses supplémentaires en 2025. «On s'en va au taux neutre (entre 2,5% et 3%) de façon assez rapide», dit-il. Du côté américain, le taux neutre devrait d'après lui être atteint au début de 2026. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E217: Bourse: le temps du bilan mi-année avec Julie Hurtubise 5:24
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GESTIONNAIRES EN ACTION. La fin du mois de juin rime avec révision du portefeuille pour de nombreux investisseurs et Julie Hurtubise, conseillère en placement principale à Gestion de patrimoine TD, estime que c'est un bon réflexe. Commentant la première moitié de 2024 sur les marchés boursiers américains, elle soutient que plusieurs s'attendaient à ce que les élans de positivisme tombent un petit peu en 2024, surtout auprès des géants américains des technologies. «Mais jusqu'à présent, les marchés boursiers démontrent une certaine résilience», dit-elle. Elle ajoute qu'il peut être tentant de comparer le rendement de son portefeuille avec un grand indice boursier comme le S&P 500. Toutefois, elle précise que les investisseurs doivent avant tout analyser la composition de leur portefeuille (avec les pourcentages en liquidités, en titres à revenu fixe et en actions) afin de le comparer au bon indice de référence. Julie Hurtubise soutient que même les investisseurs qui ont un horizon à long terme peuvent réviser leur portefeuille deux fois l'an, ce qui peut leur permettre de le rééquilibrer s'ils en voient la nécessité. Une bonne saison des résultats en vue Cette dernière dit également s'attendre à une bonne saison des résultats financiers du second trimestre, avec des entreprises américaines qui ont réduit leurs coûts et qui devraient voir leurs bénéfices croître en moyenne de 10%. Au Canada, le portrait est un peu moins positif, avec un indice S&P/TSX qui fait du surplace depuis le début de l'année. «Le ratio d'endettement du pays, le plus élevé parmi les pays du G7, de même que certaines politiques gouvernementales, ont fait fuir de nombreux investisseurs étrangers», dit-elle. De plus, bien que les principaux indices boursiers américains aient récemment touché des sommets historiques, elle soutient qu'il faut toujours rester prudent. «Chaque investisseur devrait respecter son degré de confort sur les marchés boursiers et ne pas se laisser prendre par l'effet FOMO (fear of missing out)», qu'elle traduit par la peur de manquer le bateau sur des titres en vogue. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E216: Bourse: possible de battre le S&P 500 sans détenir des actions de Nvidia? 6:30
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Le titre de Nvidia (NVDA, 130,78$US) a progressé d'environ 180% depuis le début de l'année et l'entreprise est passée au premier rang des capitalisations boursières américaines cette semaine. Marc L'Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, concède qu'il est très difficile pour les investisseurs qui ne détiennent pas d'actions de Nvidia d'obtenir un rendement plus élevé que celui de l'indice, en progression d'environ 15% depuis le début de l'année. «Nvidia est vraiment le titre qui se démarque, alors que les deux autres poids lourds de l'indice, Microsoft (MSFT, 445,70$US) et Apple (AAPL, 209,68$US), étaient déjà des entreprises dominantes auparavant», estime-t-il. Les titres de Microsoft et d'Apple ont progressé respectivement de 18% et de 9% depuis le début de l'année. Les trois entreprises comptent pour plus de 20% de l'indice américain S&P 500, une concentration très élevée. Marc L'Écuyer explique toutefois que la domination des titres technologiques n'est pas un phénomène récent aux États-Unis, et que les investisseurs qui n'ont pas misé sur le secteur au cours des dix dernières années ont eu beaucoup de mal à battre l'indice de référence. Il précise toutefois que la concentration de l'indice américain n'est pas un phénomène unique, alors qu'au Canada, le S&P/TSX est concentré à plus de 60% dans les titres financiers, de l'énergie et des ressources naturelles. Selon Marc L'Écuyer, pour avoir un portefeuille bien diversifié, les investisseurs doivent choisir des titres individuels plutôt que sur des véhicules de placements indiciels. Il reconnaît toutefois que malgré les apparences, le S&P 500 est un indice bien diversifié qui offre aussi une exposition internationale, étant donné que les entreprises membres de l'indice génère une bonne partie de leurs revenus à l'extérieur des États-Unis. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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1 S1E215: Banque du Canada: jusqu'à cinq baisses de taux d'ici juin 2025 7:13
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GESTIONNAIRES EN ACTION. Les données américaines sur l’inflation pour le mois de mai ont été inférieures aux prévisions et selon le président du conseil et chef mondial de la direction de Fiera Capital, Jean-Guy Desjardins, cela ouvre la porte à un assouplissement de la politique monétaire de la part de la Réserve fédérale américaine. « Les marchés anticipaient de zéro à une baisse de taux d’un quart de point de pourcentage d’ici la fin de l’année avant les chiffres publiés le 12 juin. Mais avec les chiffres du mois de mai, ça ouvre la porte à deux baisses d’un quart de point d’ici la fin de l’année aux États-Unis», explique Jean-Guy Desjardins. Selon lui, cela est susceptible de conforter la Banque du Canada dans sa stratégie de normalisation de sa politique monétaire vers l’objectif d’un taux directeur neutre de 3% à 3,25%. «Elle pourra aller de l’avant sans risquer de subir les contrecoups d’une baisse de taux indépendamment de la Réserve fédérale américaine, avec l’effet que ça pourrait avoir sur la valeur du dollar canadien par rapport à la devise américaine», dit-il. Le 5 juin, la Banque du Canada a réduit son taux directeur d'un quart de point pour le porter à 4,75%, alors que celui de la Réserve fédérale américaine reste entre 5,25% et 5,5%. Jean-Guy Desjardins précise que la Banque du Canada, la Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne et même la Banque centrale de Chine sont au début d’une période de baisse des taux, alors que la vigueur de l’économie américaine ne permettait pas à la Réserve fédérale de se joindre au mouvement. Cela pourrait changer si la tendance amorcée en mai se maintient. «Le cycle de baisses de taux pourrait s’étirer jusqu’à la fin de 2025 ou même au début de 2026. Une période systématique de baisses de taux qui durerait de 18 à 22 mois qui serait très positive pour la confiance des consommateurs et des entreprises, tout comme pour l’immobilier et la Bourse. Cela pourrait déboucher sur un cycle économique de croissance soutenue pour les trois à cinq prochaines années», dit-il. Au Canada, il ajoute que les marchés prévoient de deux à trois autres baisses de taux de 25 points de base, auxquelles s’ajouteraient deux baisses supplémentaires de même ampleur durant les six premiers mois de 2025. Pour les investisseurs qui voudraient se constituer un portefeuille de titres à revenu fixe, Jean-Guy Desjardins soutient que les obligations américaines sont en ce moment beaucoup plus attrayantes que celles du Canada. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr…
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