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Israël: dans le Nord, les habitants ne reviennent pas

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Ils étaient 60 000 à avoir quitté leurs maisons toutes proches de la frontière avec le Liban. Un peu plus d’un mois après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, les habitants du nord de l’État hébreu ne semblent pas vraiment prêts à revenir chez eux. C’est toujours la méfiance qui l’emporte avec la crainte d’une reprise des combats.

De notre envoyé spécial à She'ar Yashuvet et Hurfeish,

Dans l’extrême nord d'Israël, le moshav de She'ar Yashuv a des allures de village fantôme. C’est une petite communauté où vivaient 600 personnes avant la guerre, mais plus d’une sur deux a fui les combats. Au milieu des maisons aux volets fermés, Gidi Harari, lui, n’est jamais parti. Cet ancien colonel nous accueille chez lui, autour d’un café. « Là, c’est Kiryat Shmona, la grande ville du coin. Et nous sommes ici, à She'ar Yashuv, et à 2 km, c’est la frontière avec le Liban. On est vraiment dans la périphérie d’Israël », montre-t-il sur une carte.

Ce moshav est toujours officiellement une zone évacuée, alors Gidi Harari prépare le futur retour des habitants. « Par exemple, je coordonne une équipe de bénévoles qui préparent les maisons des personnes âgées qui sont parties, ça veut dire s’occuper du jardin, repeindre, ranger, nettoyer... Tout ce qui n’a pas été fait depuis plus d’un an ! »

À la question de savoir ce qui manque, il répond : « D'abord, il faudrait que les écoles rouvrent. Et puis il n’y a aucune activité économique, ce n’est pas très attirant, les magasins sont fermés, les usines aussi, les gens ont besoin de pouvoir reprendre leur travail pour rentrer et ce n’est pas le cas ! »

D’après Gidi Harari, certains habitants ne reviendront même jamais. « La plupart des familles évacuées n’avaient jamais vécu ailleurs qu’ici. Dans les grandes villes, elles ont découvert qu’il y a de bonnes écoles, des bons médecins, que les salaires sont meilleurs. 15 % ne reviendront pas ! », juge-t-il.

À écouter dans Grand reportageLiban : les civils pris au piège de l’offensive israélienne

Beaucoup hésitent à revenir, une minorité revient

Parmi ceux qui hésitent à revenir dans le nord d’Israël, il y a Ren Blum, une mère de famille : « Ce cessez-le-feu ne tiendra pas et je ne veux pas mettre mes enfants en danger, répond-elle via WhatsApp. Donc, pour l’instant, rentrer n’est pas à l’ordre du jour, personne n’a dit qu’on pouvait revenir. Et même si je suis très patriote, j’ai décidé de rester là, pour offrir un meilleur avenir à mes enfants. »

Et puis, il y a ceux, une minorité, qui sont revenus, comme Raed Hamed, qui habite à 4 km de la frontière libanaise, dans le village druze d’Hurfeish. « Maintenant, c’est devenu calme. Calme... mais pas sûr ! D’accord, il n’y a plus le bruit des bombes, des roquettes, mais on ne sait pas ce qui peut se passer au Liban ou en Syrie, juste à côté d’ici. Il suffit d’une étincelle pour que ça reparte comme après le 7 octobre 2023. »

Pour l’instant, le gouvernement israélien continue de subventionner les personnes déplacées en leur payant l’hôtel, mais cela s’arrêtera un jour. Nombreux sont ceux qui évoquent la date du 1ᵉʳ février prochain.

À lire aussiIsraël-Gaza: 7 octobre 2023, le jour où une nouvelle guerre a débuté

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Ils étaient 60 000 à avoir quitté leurs maisons toutes proches de la frontière avec le Liban. Un peu plus d’un mois après le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, les habitants du nord de l’État hébreu ne semblent pas vraiment prêts à revenir chez eux. C’est toujours la méfiance qui l’emporte avec la crainte d’une reprise des combats.

De notre envoyé spécial à She'ar Yashuvet et Hurfeish,

Dans l’extrême nord d'Israël, le moshav de She'ar Yashuv a des allures de village fantôme. C’est une petite communauté où vivaient 600 personnes avant la guerre, mais plus d’une sur deux a fui les combats. Au milieu des maisons aux volets fermés, Gidi Harari, lui, n’est jamais parti. Cet ancien colonel nous accueille chez lui, autour d’un café. « Là, c’est Kiryat Shmona, la grande ville du coin. Et nous sommes ici, à She'ar Yashuv, et à 2 km, c’est la frontière avec le Liban. On est vraiment dans la périphérie d’Israël », montre-t-il sur une carte.

Ce moshav est toujours officiellement une zone évacuée, alors Gidi Harari prépare le futur retour des habitants. « Par exemple, je coordonne une équipe de bénévoles qui préparent les maisons des personnes âgées qui sont parties, ça veut dire s’occuper du jardin, repeindre, ranger, nettoyer... Tout ce qui n’a pas été fait depuis plus d’un an ! »

À la question de savoir ce qui manque, il répond : « D'abord, il faudrait que les écoles rouvrent. Et puis il n’y a aucune activité économique, ce n’est pas très attirant, les magasins sont fermés, les usines aussi, les gens ont besoin de pouvoir reprendre leur travail pour rentrer et ce n’est pas le cas ! »

D’après Gidi Harari, certains habitants ne reviendront même jamais. « La plupart des familles évacuées n’avaient jamais vécu ailleurs qu’ici. Dans les grandes villes, elles ont découvert qu’il y a de bonnes écoles, des bons médecins, que les salaires sont meilleurs. 15 % ne reviendront pas ! », juge-t-il.

À écouter dans Grand reportageLiban : les civils pris au piège de l’offensive israélienne

Beaucoup hésitent à revenir, une minorité revient

Parmi ceux qui hésitent à revenir dans le nord d’Israël, il y a Ren Blum, une mère de famille : « Ce cessez-le-feu ne tiendra pas et je ne veux pas mettre mes enfants en danger, répond-elle via WhatsApp. Donc, pour l’instant, rentrer n’est pas à l’ordre du jour, personne n’a dit qu’on pouvait revenir. Et même si je suis très patriote, j’ai décidé de rester là, pour offrir un meilleur avenir à mes enfants. »

Et puis, il y a ceux, une minorité, qui sont revenus, comme Raed Hamed, qui habite à 4 km de la frontière libanaise, dans le village druze d’Hurfeish. « Maintenant, c’est devenu calme. Calme... mais pas sûr ! D’accord, il n’y a plus le bruit des bombes, des roquettes, mais on ne sait pas ce qui peut se passer au Liban ou en Syrie, juste à côté d’ici. Il suffit d’une étincelle pour que ça reparte comme après le 7 octobre 2023. »

Pour l’instant, le gouvernement israélien continue de subventionner les personnes déplacées en leur payant l’hôtel, mais cela s’arrêtera un jour. Nombreux sont ceux qui évoquent la date du 1ᵉʳ février prochain.

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