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Voyage en Norvège à Noël : Cécile Lazartigues-Chartier évoque la beauté des aurores boréales

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Voyage en Norvège à Noël : Cécile Lazartigues-Chartier évoque la beauté des aurores boréales

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Êtes-vous prêt à découvrir les merveilles du Nord-Arctique à travers les yeux d’une expatriée française ? Dans cet épisode captivant de 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, Gauthier Seys reçoit Cécile Lazartigues-Chartier, une française vivant au Canada, qui nous livre ses impressions d’un voyage inoubliable en Norvège. Cécile partage son émerveillement face à la beauté époustouflante de Tromsø, une ville située au-dessus du cercle polaire, où la nuit polaire et les aurores boréales créent une atmosphère magique.

En tant qu’expatriée, Cécile aborde les défis de la mobilité internationale et de l’adaptation à un nouvel environnement. Elle nous parle de la gestion du temps et de l’ensoleillement, des éléments cruciaux pour quiconque envisage un retour en France après une période à l’étranger. Les traditions locales, comme le sauna et les bains d’eau froide, sont également mises en lumière, illustrant la richesse de la culture norvégienne. Comment ces pratiques influencent-elles la vie d’une expat ? Cécile nous en donne un aperçu fascinant.

Mais ce n’est pas tout ! Dans cet épisode, nous explorons également les différences culturelles entre la Norvège et d’autres pays scandinaves, ainsi que l’importance des lumières pendant l’hiver. Cécile nous invite à réfléchir à la façon dont ces expériences peuvent enrichir notre compréhension du monde et notre propre identité en tant que français dans le monde. Sa passion pour la nature et la culture norvégienne est contagieuse et nous rappelle à quel point il est essentiel de s’immerger dans les traditions locales lorsque l’on vit à l’étranger.

Que vous soyez en train de planifier votre expatriation, que vous soyez déjà en vie d’expatriée, ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus sur les défis et les joies de la vie à l’étranger, cet épisode est fait pour vous. Cécile offre des conseils précieux pour ceux qui envisagent d’étudier à l’étranger ou de s’installer dans un nouveau pays, tout en partageant des ressources pour expatriés qui peuvent faciliter cette transition.

Ne manquez pas cette interview passionnante qui vous plongera au cœur de l’expérience d’une française en Norvège. Écoutez 10 minutes, le podcast des Français dans le monde et laissez-vous inspirer par les récits de Cécile, qui témoignent de la beauté de la mobilité internationale et de la richesse des échanges culturels. Rejoignez-nous pour un voyage sonore qui vous fera rêver d’aventures lointaines et de découvertes inoubliables !

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Gauthier Seys 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Cécile Lazartigues-Chartier francaisdanslemonde.fr Gauthier Seys La compagnie aérienne Cécile Airlines va nous faire voyager, elle rentre avec des étoiles plein les yeux. Cécile, on a déjà pas mal échangé, mais là, je te sens bouleversée par cette aventure en Norvège. Cécile Lazartigues-Chartier Ah oui, complètement. Je suis ravie d’être là pour partager cette expérience parce que… Le mot est très adéquat. Je suis bouleversée, en effet. Gauthier Seys Alors, on rappelle que tu es française, que tu vis depuis longtemps au Canada. Le Canada, on en a parlé pendant les fêtes. C’est quand même la neige, les beaux sapins de Noël, la décoration et les fantasmes de Noël, on les a nous dans les yeux. Mais toi, avec ce bagage canadien, tu as pris une claque en visitant la Norvège. Tu es allé visiter ta fille qui vit là-bas. Et tu m’as dit des mots comme la nuit polaire, le sauna, les aurores boréales, les huttes, les troupeaux de reines ou encore les fjords. C’est des mots qui nous parlent, mais je pense que c’est un peu ce que tu disais avant qu’on prenne l’antenne. Quand on ne s’y prépare pas vraiment, c’est un univers qu’on ne connaît pas. Cécile Lazartigues-Chartier Alors effectivement, moi, ça m’a pris vraiment par surprise. J’ai beaucoup voyagé et je dois dire que j’ai toujours cette appétence pour le… la nouveauté ou entre guillemets l’exotisme. Mais là, je suis un peu partie sur les chapeaux de roue. La fin de l’année était un peu compliquée. J’arrive et là, j’ai été subjuguée. J’ai été subjuguée et un peu déstabilisée. Alors, il faut dire que là où je suis allée, il s’agit du Nord-Arctique. Donc, j’étais au-dessus du cercle polaire dans une ville universitaire. qui s’appelle Tromsø, au milieu des fjords. Donc la ville, même si on est en Arctique, la ville bénéficie du Gulf Stream qui réchauffe l’atmosphère, ce qui fait que nous, quand on y était, je pense qu’il faisait moins 2, moins 4, et en règle générale, ça ne descend pas au-dessous de moins 10. Donc c’est vraiment très spécial. Mais c’est aussi spécial… au niveau du soleil, de l’ensoleillement, parce que, et oui, c’est peut-être très haut. Donc, on n’est pas au pôle Nord, ce qui fait qu’ils ont quand même, en hiver, un peu de luminosité, et le mot est vraiment adapté. Mais quand j’y étais, on a été le 21 décembre, donc on a vécu la journée la plus courte. La luminosité était entre 11h et 3h de l’après-midi. Luminosité, on n’a pas vu le soleil. Ça donne une lumière très douce, très bleutée. Gauthier Seys Poudrée, d’accord. Oui, Cécile Lazartigues-Chartier bleutée. Il y a une espèce de féerie. Et pour ceux qui n’ont pas vécu ça, c’est très surprenant. C’est très… Ça subjugue, en fait. Gauthier Seys Tu me disais, par exemple, comme le soleil ne se lève pas, les décors sont tout blancs, enneigés. Il y a cette espèce de luminosité un peu bleutée dans l’atmosphère. Mais ton corps ne comprend rien parce que tu ne sais pas si tu dois dormir ou pas, si tu dois manger ou pas. Tu es perdue. Cécile Lazartigues-Chartier Alors, effectivement, le cycle corporel est complètement déphasé. Alors, moi, j’arrivais de Montréal et j’ai eu un voyage un peu rock’n’roll qui a duré 36 heures, donc avec une nuit folle dans l’aéroport de Söldorf. Je ne savais pas si j’étais épuisée, si j’étais encore en décalage horaire, si c’était l’heure de me lever, de me coucher, parce qu’effectivement, notre… Gauthier Seys Horloge biologique ? Cécile Lazartigues-Chartier Oui, l’horloge biologique n’a aucune connexion. Donc, on s’adapte, mais on est effacé un peu. Alors ? Alors, j’en ai parlé à quelques locaux. Eux s’adaptent. En fait, on travaille différemment. On vit avec effectivement la montre pour pouvoir se caler. Et puis après, il y a une dynamique qui s’intègre dans notre vie. Gauthier Seys Alors, pour te divertir, tu vas aller au soda, comme tout bon Norvégien. Et tu vas donc expérimenter ce bain d’eau à 5 degrés. J’ai eu mon cumulus qui est tombé en panne cet été. J’ai pris des douches froides. C’est un peu impressionnant, quand même, cette histoire. Cécile Lazartigues-Chartier Alors, oui, c’est très impressionnant, mais… Et pour avoir déjà vécu le sauna, on a tellement chaud qu’au bout d’un moment, notre corps n’arrive plus à gérer. Donc, le bain d’eau froide est quelque chose qui temporise et qui nous permet de rebalancer la température. Alors, j’ai eu l’immense privilège de faire un sauna dans les Alpes norvégiennes. On avait pris un petit chalet. Donc, ça, c’était vraiment chouette. Mais l’expérience la plus renversante, c’était à Tromsø, dans la ville. Il y a dans le port où il y a beaucoup de voiliers, donc très peu de pollution, il y a un sauna qui est magnifique, avec des grandes baies vitrées qui donnent sur le fjord en face et la mer. Et quand vous avez trop chaud, vous sortez, il y a une espèce de petit… une petite terrasse et on descend dans l’eau. J’enverrai des photos d’ailleurs, si ça peut intéresser les auditeurs. Et en fait, on descend dans l’eau qui est à 5 degrés, on est dans le port, on voit la ville, les fjords. Et notre cerveau, en tout cas mon cerveau, a eu du mal à gérer toutes ces expériences et toutes ces références qui ne sont pas du tout dans mon vécu. Gauthier Seys Alors, tu es une spécialiste de l’interculturel. Oui, je suis spécialiste. Tu as pris quelques leçons, du coup, au cours de ce voyage ? Cécile Lazartigues-Chartier Alors oui, que dans Scandinavie, qui englobe entre autres la Norvège, la Suède et la Finlande, et le Danemark, on a des communs, mais on a des différences. Par exemple, au Danemark, on peut, quand on va faire… les bains froids en hiver dans la mer, par exemple, on peut aller se baigner nu et on revient, ou on fait au sauna, la nudité est très naturelle. Alors qu’en Norvège, en tout cas à Tromso, il y a une Danoise qui a vécu cette expérience-là et en fait, le rapport au corps et à la nudité est différent. Au niveau interculturel, Il y a un livre, je vous donnerai aussi les références pour les auditeurs qui seraient intéressés, fait par un spécialiste de l’interculturel québécois qui maintenant habite en Norvège depuis plusieurs années, qui vit, qui parle depuis plusieurs années en Norvège. Et en fait, il a fait un livre et le livre est très drôle parce qu’il décrypte les codes culturels sociaux norvégiens. C’est un petit livre en anglais. Et on voit sur la couverture du livre quatre visages de bonhommes sourires avec justement pas de sourire, la bouche horizontale. Alors, il est content, il n’est pas content, il a peur, il est très heureux. Et à la fin, il y a enfin un visage qui change et là, il est drunk, il a bu. Donc, les Norvégiens apprécient beaucoup leur solitude, en fait. Ils sont très frileux de ça. Eux, ils ne rêvent pas, par exemple, de grands palaces dans le sud avec des palmiers, etc. Eux, leur luxe, ça serait d’avoir une hutte, donc un chalet au milieu de nowhere, quelque part avec la tranquillité, peut-être sans eau et sans électricité parce qu’un rapport à la nature est très différent. C’est le calme et la tranquillité. Par exemple, ils n’apprécient pas du tout les gens qui parlent trop fort. L’expression des sentiments ou des émotions un peu trop fortes dans un sens. Gauthier Seys Alors, je suis très, très, très jaloux parce que tu as vu les aurores boréales. Beaucoup d’habitants de la planète ont l’occasion de les voir. Tu dis, c’est aussi comme si on est sous acide. En fait, on voit des décors, c’est hallucinant. Cécile Lazartigues-Chartier Alors, en fait, le jour de Noël, on se retrouve dans une hutte. On arrive avec des rennes. pas sauvages, c’est des rennes qui sont en liberté. On a stationné la voiture, on prend nos raquettes. Donc, on était au milieu d’un troupeau de rennes. Déjà, c’était vraiment incroyable. Puis, on part, il neigeait très fort. On part pour, je pense, une demi-heure, trois quarts d’heure, j’exagère peut-être, c’est une demi-heure, de raquettes dans la poudreuse. Et on arrive dans une hutte, dans un chalet, sans eau, sans électricité. Donc on a tiré notre bois pour alimenter le feu. Et puis, on s’installe, c’était magique, blablabla. Et tout d’un coup, ma fille aînée qui vit là-bas me dit Ah, il faut qu’on aille voir parce que le ciel s’est dégagé, la tempête de neige est partie. Et peut-être qu’on va avoir la chance de voir des aurores. Et on sort avant le repas. Et bon, il n’y a pas d’aurore, mais il y avait des étoiles. C’était vraiment fantastique. Toujours avec cette luminosité. Alors, c’était le soir, mais il y avait encore de la luminosité. Puis, tout d’un coup, on se dit, on va ressortir. Et on ressort. Et là, on se rhabille, les bottes, les manteaux, etc. Et ça a été une épiphanie. C’est le haha moment comme disent les Américains. C’est un moment magique parce qu’en fait, il y a une téné dans le ciel et ça bouge. Alors, on dit que les aurores boréales dansent. Donc, nous, c’était une traînée verte. Ce qui est fantastique avec la technologie, c’est qu’on fait des photos. Et sur la photo, ça ressort mieux qu’à notre œil qui est peu habitué à ça. Mais oui, c’est magique parce qu’en fait, on a l’impression d’être un enfant. On a l’impression de faire partie d’un grand tout. Il y a les étoiles, il y a les aurores qui bougent. C’est du magique. On n’est pas du tout dans le divertissement. On est connecté à la nature. C’est plus grand que nous, mais en même temps, c’est touchant. C’est une expérience bouleversante. En tout cas, pour moi, ça a été une expérience bouleversante. Gauthier Seys Je vais te dire quelque chose, Cécile. Tu nous racontes ça. On est à la radio, qui est bien un média qui a une particularité, c’est qu’il n’y a pas d’image. Et pourtant, on voit. On voit ce que tu nous racontes. Parce qu’on est… Alors, il y a l’aurore boréale, on l’a déjà vu en photo. Mais d’un coup, tu as réussi à nous projeter. On va d’ailleurs revenir un peu sur les fêtes de Noël. Tu dis au Canada, aux États-Unis, c’est un peu surjoué avec des LED qui clignotent. Là-bas, c’est très chic, c’est décoré de petites bougies, d’étoiles rouges. La fête de Noël, elle est vécue de façon unique. Cécile Lazartigues-Chartier Alors ça, c’est une interprétation très personnelle et peut-être que quelqu’un me contredira, mais il me semble que le fait de vivre dans la noirceur pour beaucoup de mois sans le soleil, Il y a ce besoin vital d’être connecté à la lumière. Alors, la lumière pour faire les activités à l’extérieur, par exemple, faire du ski de fond. Donc, il y a des crans, des lumières, donc on peut faire du ski de fond en tout temps. Mais pour revenir à la luminosité des maisons, ils ont des grandes baies vitrées. Oui, les fameuses étoiles chez Ikea, je trouvais ça charmant, mais je ne comprenais pas trop. En fait, presque toutes les maisons ont des étoiles dans la fenêtre. Et puis, il y a des décorations de LED chaudes. J’ai vu extrêmement peu, peut-être une fois ou deux, des lumières criables. Mais sinon, c’est des lumières chaudes et des petites lumières jaunes. Et toute la maison est décorée, l’extérieur, les toits, les sapins devant les maisons. Et en fait, on comprend. D’abord, c’est charmant, mais en vivant, j’ai eu le privilège de rester deux semaines, on comprend que ça fait partie du besoin humain de dire qu’on a besoin de lumière, même si la lumière n’est pas là. Gauthier Seys Et la nouvelle année, il y a des feux d’artifice partout. C’est autorisé de lâcher son feu d’artifice et donc, toute la nuit, il y a des feux d’artifice dans le ciel de Norvège. Cécile Lazartigues-Chartier C’est incroyable. Alors, il y a les feux d’artifice grandioses. des villes ou des villages. Et puis après, monsieur et madame, tout le monde peuvent acheter, d’ailleurs, c’est un commerce très lucratif, des feux d’artifice. Nous, on était dans une banlieue de Tromso et nos voisins à deux maisons ont fait un petit feu d’artifice très, très sympa. Donc, c’est vraiment célébrer la lumière, oui. Je pense que c’est une histoire de contraste. Gauthier Seys Et pour terminer, un mot quand même sur les prix en Norvège. Tu t’assoies et tu bois un petit café et tu fais un crédit immobilier, puisque 10, 15 balles le café, tout est très, très, très, très, très cher. Tu n’es même pas allée au resto, par exemple. Cécile Lazartigues-Chartier Ah non, non, deux semaines sans resto parce que, ben non, nous, en plus, en arrivant avec nos dollars canadiens, ça faisait misère. Mais la Norvège a un tel niveau de vie que… Mais pour ceux qui ne gagnent pas leur couronne norvégienne, c’est très difficile. Alors, il y a quand même, ne se cachons pas, un public, des clients qui viennent de partout. Par exemple, ma fille qui travaille pour une entreprise qui s’appelle Puka, qui fait des expériences plein air. Ils ont des gens qui viennent de Dubaï, d’Inde, des Argentins. des gens qui ont un niveau de vie très, très, très haut et qui arrivent pour faire des expériences plein air. Mais oui, pour monsieur et madame tout le monde venant du Canada ou de France, c’est un budget… extrêmement haut. On ne peut pas y aller en retard. Je ne vois pas comment on peut faire ça. En tout cas, en hiver. Gauthier Seys On a entendu le jingle, vous pouvez détacher vos ceintures. Le voyage au Nord-Arctique est terminé. Merci, Cécile, déjà d’avoir tenu ta promesse. Je t’avais demandé comment ce serait. Tu m’as dit, on va en parler à l’antenne. Un grand merci de nous avoir fait ce voyage. Bonjour à ta fille, qui est restée là-bas. Cécile Lazartigues-Chartier Elle est très heureuse. Elle fait du plein air tout le temps. Elle est extrêmement heureuse. Gauthier Seys Et elle pourra écouter sa maman à la radio, du coup, raconter son séjour. Je te souhaite le meilleur et on se retrouve très vite. Cécile Lazartigues-Chartier Merci beaucoup, au revoir.
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Êtes-vous prêt à découvrir les merveilles du Nord-Arctique à travers les yeux d’une expatriée française ? Dans cet épisode captivant de 10 minutes, le podcast des Français dans le monde, Gauthier Seys reçoit Cécile Lazartigues-Chartier, une française vivant au Canada, qui nous livre ses impressions d’un voyage inoubliable en Norvège. Cécile partage son émerveillement face à la beauté époustouflante de Tromsø, une ville située au-dessus du cercle polaire, où la nuit polaire et les aurores boréales créent une atmosphère magique.

En tant qu’expatriée, Cécile aborde les défis de la mobilité internationale et de l’adaptation à un nouvel environnement. Elle nous parle de la gestion du temps et de l’ensoleillement, des éléments cruciaux pour quiconque envisage un retour en France après une période à l’étranger. Les traditions locales, comme le sauna et les bains d’eau froide, sont également mises en lumière, illustrant la richesse de la culture norvégienne. Comment ces pratiques influencent-elles la vie d’une expat ? Cécile nous en donne un aperçu fascinant.

Mais ce n’est pas tout ! Dans cet épisode, nous explorons également les différences culturelles entre la Norvège et d’autres pays scandinaves, ainsi que l’importance des lumières pendant l’hiver. Cécile nous invite à réfléchir à la façon dont ces expériences peuvent enrichir notre compréhension du monde et notre propre identité en tant que français dans le monde. Sa passion pour la nature et la culture norvégienne est contagieuse et nous rappelle à quel point il est essentiel de s’immerger dans les traditions locales lorsque l’on vit à l’étranger.

Que vous soyez en train de planifier votre expatriation, que vous soyez déjà en vie d’expatriée, ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus sur les défis et les joies de la vie à l’étranger, cet épisode est fait pour vous. Cécile offre des conseils précieux pour ceux qui envisagent d’étudier à l’étranger ou de s’installer dans un nouveau pays, tout en partageant des ressources pour expatriés qui peuvent faciliter cette transition.

Ne manquez pas cette interview passionnante qui vous plongera au cœur de l’expérience d’une française en Norvège. Écoutez 10 minutes, le podcast des Français dans le monde et laissez-vous inspirer par les récits de Cécile, qui témoignent de la beauté de la mobilité internationale et de la richesse des échanges culturels. Rejoignez-nous pour un voyage sonore qui vous fera rêver d’aventures lointaines et de découvertes inoubliables !

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Gauthier Seys 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Cécile Lazartigues-Chartier francaisdanslemonde.fr Gauthier Seys La compagnie aérienne Cécile Airlines va nous faire voyager, elle rentre avec des étoiles plein les yeux. Cécile, on a déjà pas mal échangé, mais là, je te sens bouleversée par cette aventure en Norvège. Cécile Lazartigues-Chartier Ah oui, complètement. Je suis ravie d’être là pour partager cette expérience parce que… Le mot est très adéquat. Je suis bouleversée, en effet. Gauthier Seys Alors, on rappelle que tu es française, que tu vis depuis longtemps au Canada. Le Canada, on en a parlé pendant les fêtes. C’est quand même la neige, les beaux sapins de Noël, la décoration et les fantasmes de Noël, on les a nous dans les yeux. Mais toi, avec ce bagage canadien, tu as pris une claque en visitant la Norvège. Tu es allé visiter ta fille qui vit là-bas. Et tu m’as dit des mots comme la nuit polaire, le sauna, les aurores boréales, les huttes, les troupeaux de reines ou encore les fjords. C’est des mots qui nous parlent, mais je pense que c’est un peu ce que tu disais avant qu’on prenne l’antenne. Quand on ne s’y prépare pas vraiment, c’est un univers qu’on ne connaît pas. Cécile Lazartigues-Chartier Alors effectivement, moi, ça m’a pris vraiment par surprise. J’ai beaucoup voyagé et je dois dire que j’ai toujours cette appétence pour le… la nouveauté ou entre guillemets l’exotisme. Mais là, je suis un peu partie sur les chapeaux de roue. La fin de l’année était un peu compliquée. J’arrive et là, j’ai été subjuguée. J’ai été subjuguée et un peu déstabilisée. Alors, il faut dire que là où je suis allée, il s’agit du Nord-Arctique. Donc, j’étais au-dessus du cercle polaire dans une ville universitaire. qui s’appelle Tromsø, au milieu des fjords. Donc la ville, même si on est en Arctique, la ville bénéficie du Gulf Stream qui réchauffe l’atmosphère, ce qui fait que nous, quand on y était, je pense qu’il faisait moins 2, moins 4, et en règle générale, ça ne descend pas au-dessous de moins 10. Donc c’est vraiment très spécial. Mais c’est aussi spécial… au niveau du soleil, de l’ensoleillement, parce que, et oui, c’est peut-être très haut. Donc, on n’est pas au pôle Nord, ce qui fait qu’ils ont quand même, en hiver, un peu de luminosité, et le mot est vraiment adapté. Mais quand j’y étais, on a été le 21 décembre, donc on a vécu la journée la plus courte. La luminosité était entre 11h et 3h de l’après-midi. Luminosité, on n’a pas vu le soleil. Ça donne une lumière très douce, très bleutée. Gauthier Seys Poudrée, d’accord. Oui, Cécile Lazartigues-Chartier bleutée. Il y a une espèce de féerie. Et pour ceux qui n’ont pas vécu ça, c’est très surprenant. C’est très… Ça subjugue, en fait. Gauthier Seys Tu me disais, par exemple, comme le soleil ne se lève pas, les décors sont tout blancs, enneigés. Il y a cette espèce de luminosité un peu bleutée dans l’atmosphère. Mais ton corps ne comprend rien parce que tu ne sais pas si tu dois dormir ou pas, si tu dois manger ou pas. Tu es perdue. Cécile Lazartigues-Chartier Alors, effectivement, le cycle corporel est complètement déphasé. Alors, moi, j’arrivais de Montréal et j’ai eu un voyage un peu rock’n’roll qui a duré 36 heures, donc avec une nuit folle dans l’aéroport de Söldorf. Je ne savais pas si j’étais épuisée, si j’étais encore en décalage horaire, si c’était l’heure de me lever, de me coucher, parce qu’effectivement, notre… Gauthier Seys Horloge biologique ? Cécile Lazartigues-Chartier Oui, l’horloge biologique n’a aucune connexion. Donc, on s’adapte, mais on est effacé un peu. Alors ? Alors, j’en ai parlé à quelques locaux. Eux s’adaptent. En fait, on travaille différemment. On vit avec effectivement la montre pour pouvoir se caler. Et puis après, il y a une dynamique qui s’intègre dans notre vie. Gauthier Seys Alors, pour te divertir, tu vas aller au soda, comme tout bon Norvégien. Et tu vas donc expérimenter ce bain d’eau à 5 degrés. J’ai eu mon cumulus qui est tombé en panne cet été. J’ai pris des douches froides. C’est un peu impressionnant, quand même, cette histoire. Cécile Lazartigues-Chartier Alors, oui, c’est très impressionnant, mais… Et pour avoir déjà vécu le sauna, on a tellement chaud qu’au bout d’un moment, notre corps n’arrive plus à gérer. Donc, le bain d’eau froide est quelque chose qui temporise et qui nous permet de rebalancer la température. Alors, j’ai eu l’immense privilège de faire un sauna dans les Alpes norvégiennes. On avait pris un petit chalet. Donc, ça, c’était vraiment chouette. Mais l’expérience la plus renversante, c’était à Tromsø, dans la ville. Il y a dans le port où il y a beaucoup de voiliers, donc très peu de pollution, il y a un sauna qui est magnifique, avec des grandes baies vitrées qui donnent sur le fjord en face et la mer. Et quand vous avez trop chaud, vous sortez, il y a une espèce de petit… une petite terrasse et on descend dans l’eau. J’enverrai des photos d’ailleurs, si ça peut intéresser les auditeurs. Et en fait, on descend dans l’eau qui est à 5 degrés, on est dans le port, on voit la ville, les fjords. Et notre cerveau, en tout cas mon cerveau, a eu du mal à gérer toutes ces expériences et toutes ces références qui ne sont pas du tout dans mon vécu. Gauthier Seys Alors, tu es une spécialiste de l’interculturel. Oui, je suis spécialiste. Tu as pris quelques leçons, du coup, au cours de ce voyage ? Cécile Lazartigues-Chartier Alors oui, que dans Scandinavie, qui englobe entre autres la Norvège, la Suède et la Finlande, et le Danemark, on a des communs, mais on a des différences. Par exemple, au Danemark, on peut, quand on va faire… les bains froids en hiver dans la mer, par exemple, on peut aller se baigner nu et on revient, ou on fait au sauna, la nudité est très naturelle. Alors qu’en Norvège, en tout cas à Tromso, il y a une Danoise qui a vécu cette expérience-là et en fait, le rapport au corps et à la nudité est différent. Au niveau interculturel, Il y a un livre, je vous donnerai aussi les références pour les auditeurs qui seraient intéressés, fait par un spécialiste de l’interculturel québécois qui maintenant habite en Norvège depuis plusieurs années, qui vit, qui parle depuis plusieurs années en Norvège. Et en fait, il a fait un livre et le livre est très drôle parce qu’il décrypte les codes culturels sociaux norvégiens. C’est un petit livre en anglais. Et on voit sur la couverture du livre quatre visages de bonhommes sourires avec justement pas de sourire, la bouche horizontale. Alors, il est content, il n’est pas content, il a peur, il est très heureux. Et à la fin, il y a enfin un visage qui change et là, il est drunk, il a bu. Donc, les Norvégiens apprécient beaucoup leur solitude, en fait. Ils sont très frileux de ça. Eux, ils ne rêvent pas, par exemple, de grands palaces dans le sud avec des palmiers, etc. Eux, leur luxe, ça serait d’avoir une hutte, donc un chalet au milieu de nowhere, quelque part avec la tranquillité, peut-être sans eau et sans électricité parce qu’un rapport à la nature est très différent. C’est le calme et la tranquillité. Par exemple, ils n’apprécient pas du tout les gens qui parlent trop fort. L’expression des sentiments ou des émotions un peu trop fortes dans un sens. Gauthier Seys Alors, je suis très, très, très jaloux parce que tu as vu les aurores boréales. Beaucoup d’habitants de la planète ont l’occasion de les voir. Tu dis, c’est aussi comme si on est sous acide. En fait, on voit des décors, c’est hallucinant. Cécile Lazartigues-Chartier Alors, en fait, le jour de Noël, on se retrouve dans une hutte. On arrive avec des rennes. pas sauvages, c’est des rennes qui sont en liberté. On a stationné la voiture, on prend nos raquettes. Donc, on était au milieu d’un troupeau de rennes. Déjà, c’était vraiment incroyable. Puis, on part, il neigeait très fort. On part pour, je pense, une demi-heure, trois quarts d’heure, j’exagère peut-être, c’est une demi-heure, de raquettes dans la poudreuse. Et on arrive dans une hutte, dans un chalet, sans eau, sans électricité. Donc on a tiré notre bois pour alimenter le feu. Et puis, on s’installe, c’était magique, blablabla. Et tout d’un coup, ma fille aînée qui vit là-bas me dit Ah, il faut qu’on aille voir parce que le ciel s’est dégagé, la tempête de neige est partie. Et peut-être qu’on va avoir la chance de voir des aurores. Et on sort avant le repas. Et bon, il n’y a pas d’aurore, mais il y avait des étoiles. C’était vraiment fantastique. Toujours avec cette luminosité. Alors, c’était le soir, mais il y avait encore de la luminosité. Puis, tout d’un coup, on se dit, on va ressortir. Et on ressort. Et là, on se rhabille, les bottes, les manteaux, etc. Et ça a été une épiphanie. C’est le haha moment comme disent les Américains. C’est un moment magique parce qu’en fait, il y a une téné dans le ciel et ça bouge. Alors, on dit que les aurores boréales dansent. Donc, nous, c’était une traînée verte. Ce qui est fantastique avec la technologie, c’est qu’on fait des photos. Et sur la photo, ça ressort mieux qu’à notre œil qui est peu habitué à ça. Mais oui, c’est magique parce qu’en fait, on a l’impression d’être un enfant. On a l’impression de faire partie d’un grand tout. Il y a les étoiles, il y a les aurores qui bougent. C’est du magique. On n’est pas du tout dans le divertissement. On est connecté à la nature. C’est plus grand que nous, mais en même temps, c’est touchant. C’est une expérience bouleversante. En tout cas, pour moi, ça a été une expérience bouleversante. Gauthier Seys Je vais te dire quelque chose, Cécile. Tu nous racontes ça. On est à la radio, qui est bien un média qui a une particularité, c’est qu’il n’y a pas d’image. Et pourtant, on voit. On voit ce que tu nous racontes. Parce qu’on est… Alors, il y a l’aurore boréale, on l’a déjà vu en photo. Mais d’un coup, tu as réussi à nous projeter. On va d’ailleurs revenir un peu sur les fêtes de Noël. Tu dis au Canada, aux États-Unis, c’est un peu surjoué avec des LED qui clignotent. Là-bas, c’est très chic, c’est décoré de petites bougies, d’étoiles rouges. La fête de Noël, elle est vécue de façon unique. Cécile Lazartigues-Chartier Alors ça, c’est une interprétation très personnelle et peut-être que quelqu’un me contredira, mais il me semble que le fait de vivre dans la noirceur pour beaucoup de mois sans le soleil, Il y a ce besoin vital d’être connecté à la lumière. Alors, la lumière pour faire les activités à l’extérieur, par exemple, faire du ski de fond. Donc, il y a des crans, des lumières, donc on peut faire du ski de fond en tout temps. Mais pour revenir à la luminosité des maisons, ils ont des grandes baies vitrées. Oui, les fameuses étoiles chez Ikea, je trouvais ça charmant, mais je ne comprenais pas trop. En fait, presque toutes les maisons ont des étoiles dans la fenêtre. Et puis, il y a des décorations de LED chaudes. J’ai vu extrêmement peu, peut-être une fois ou deux, des lumières criables. Mais sinon, c’est des lumières chaudes et des petites lumières jaunes. Et toute la maison est décorée, l’extérieur, les toits, les sapins devant les maisons. Et en fait, on comprend. D’abord, c’est charmant, mais en vivant, j’ai eu le privilège de rester deux semaines, on comprend que ça fait partie du besoin humain de dire qu’on a besoin de lumière, même si la lumière n’est pas là. Gauthier Seys Et la nouvelle année, il y a des feux d’artifice partout. C’est autorisé de lâcher son feu d’artifice et donc, toute la nuit, il y a des feux d’artifice dans le ciel de Norvège. Cécile Lazartigues-Chartier C’est incroyable. Alors, il y a les feux d’artifice grandioses. des villes ou des villages. Et puis après, monsieur et madame, tout le monde peuvent acheter, d’ailleurs, c’est un commerce très lucratif, des feux d’artifice. Nous, on était dans une banlieue de Tromso et nos voisins à deux maisons ont fait un petit feu d’artifice très, très sympa. Donc, c’est vraiment célébrer la lumière, oui. Je pense que c’est une histoire de contraste. Gauthier Seys Et pour terminer, un mot quand même sur les prix en Norvège. Tu t’assoies et tu bois un petit café et tu fais un crédit immobilier, puisque 10, 15 balles le café, tout est très, très, très, très, très cher. Tu n’es même pas allée au resto, par exemple. Cécile Lazartigues-Chartier Ah non, non, deux semaines sans resto parce que, ben non, nous, en plus, en arrivant avec nos dollars canadiens, ça faisait misère. Mais la Norvège a un tel niveau de vie que… Mais pour ceux qui ne gagnent pas leur couronne norvégienne, c’est très difficile. Alors, il y a quand même, ne se cachons pas, un public, des clients qui viennent de partout. Par exemple, ma fille qui travaille pour une entreprise qui s’appelle Puka, qui fait des expériences plein air. Ils ont des gens qui viennent de Dubaï, d’Inde, des Argentins. des gens qui ont un niveau de vie très, très, très haut et qui arrivent pour faire des expériences plein air. Mais oui, pour monsieur et madame tout le monde venant du Canada ou de France, c’est un budget… extrêmement haut. On ne peut pas y aller en retard. Je ne vois pas comment on peut faire ça. En tout cas, en hiver. Gauthier Seys On a entendu le jingle, vous pouvez détacher vos ceintures. Le voyage au Nord-Arctique est terminé. Merci, Cécile, déjà d’avoir tenu ta promesse. Je t’avais demandé comment ce serait. Tu m’as dit, on va en parler à l’antenne. Un grand merci de nous avoir fait ce voyage. Bonjour à ta fille, qui est restée là-bas. Cécile Lazartigues-Chartier Elle est très heureuse. Elle fait du plein air tout le temps. Elle est extrêmement heureuse. Gauthier Seys Et elle pourra écouter sa maman à la radio, du coup, raconter son séjour. Je te souhaite le meilleur et on se retrouve très vite. Cécile Lazartigues-Chartier Merci beaucoup, au revoir.
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