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Dans cet épisode, je m'entretiens avec des artistes dont la sensibilité et la créativité redéfinissent notre compréhension du Nord canadien. Le photographe Nicolas Dory, à travers son recueil de photographies captivantes, nous invite à explorer le Yukon à travers le prisme des saisons. Ses images, pleines de vie et de beauté, ne se contentent pas de représenter le territoire; elles établissent une connexion profonde avec le paysage, nous montrant ainsi un Nord qui vit et respire. La réalisatrice Jennifer Walden, quant à elle, nous plonge dans un film qui met en lumière la majesté des Territoires du Nord-Ouest. Son œuvre ne se limite pas à un simple récit visuel; elle engage un dialogue avec le Nord, nous incitant à écouter ses murmures et à ressentir ses émotions. Ensemble, leurs créations font écho à une approche artistique qui respecte et honore le territoire, en évitant de le soumettre à des interprétations utilitaires. Nous examinons comment ces œuvres partagent une vision renouvelée et humanisée du Nord. Elles nous rappellent que ce territoire, souvent mal compris, est un espace de beauté et de mémoire, ainsi qu'un lieu de guérison. Dans le frottement des lichens, le bruissement des roches, et les souffles du vent, la lenteur de la nature s'impose, invitant à une contemplation attentive. Ce ralentissement est essentiel, car il nous permet de saisir l'essence même du territoire, non pas à travers un prisme de conquête, mais de respect et d'admiration. À l'approche d'une course électorale intense, ces artistes nous offrent une pause bienvenue, nous incitant à réfléchir à notre lien avec la terre et à la manière dont nous choisissons de la raconter. Leur travail souligne l'importance cruciale de vivre pleinement ici, de comprendre les nuances de l'âme du territoire à travers nos propres récits et expériences. En fin de compte, l'acte de préserver le Nord et de favoriser un développement durable repose sur cette connexion profondément affective, une sensibilité qui pourrait bien être l'essence de l'engagement politique le plus puissant.…
Dans cet épisode de l'édito de la rédaction, Maxence Jaillet explore la réalité complexe de l'Arctique, une région souvent perçue à travers le prisme des enjeux géopolitiques mais qui, avant tout, est habitée par des communautés vibrantes. Il souligne que les discours politiques autour de concepts tels que « souveraineté », « sécurité » et « développement » cachent une réalité humaine qui mérite d'être mise en lumière. Maxence attire notre attention sur les défis concrets auxquels ces communautés font face au quotidien : les variations climatiques, le manque de logements adéquats et le coût de la vie qui pèse sur les familles. Des promesses politiques sont faites pour développer les infrastructures, que ce soit des ports ou des routes, mais il est crucial de se demander qui parle réellement de ces gens qui vivent en profondeur la réalité de l'Arctique. Les voix des peuples autochtones, souvent noyées dans les discussions stratégiques, sont essentielles pour comprendre la véritable souveraineté, qui ne se résume pas à des capacités militaires mais repose sur le respect et l'écoute. À travers cette analyse, Maxence remet en question l'efficacité des politiques actuelles qui semblent trop concentrées sur une vision défensive et stratégiquement orientée. Il insiste sur le fait que pour véritablement améliorer la vie des résidents, il est impératif de bâtir une politique arctique fondée sur des engagements humains et non sur des calculs géopolitiques. Cela inclut des investissements dans les écoles, les hôpitaux, et les infrastructures nécessaires pour soutenir les communautés. Le message est clair : quelle que soit la composition future du gouvernement après les élections, les résidents du Nord doivent garder une pression constante sur leurs représentants. Maxence appelle à une approche qui dépasse les simples promesses électorales en encourageant un engagement actif et permanent avec les collectivités locales. Les députés sont invités à ne pas se contenter de passer rapidement à travers l'Arctique avec des annonces, mais à réellement s'investir dans les besoins et les aspirations des habitants pour construire un avenir durable et respectueux des identités culturelles en place.…
Dans cet épisode, j'explore la fermeture du centre interculturel des Territoires du Nord-Ouest, un événement marquant qui ne doit pas être interprété comme un échec organisationnel, mais plutôt comme le reflet d'une fragilité systémique touchant la francophonie. Je souligne que la fermeture de ce centre, qui a offert 50 services au sein de la communauté, témoigne des défis auxquels font face les initiatives francophones de la région. Ce n'est pas seulement une perte d'un espace physique, mais un léger coup porté à la vision collective qui guidait ce centre, qui servait de point de rassemblement pour les nouveaux arrivants et facilitait la collaboration entre francophones et anglophones. Je mets en lumière la nécessité d'un financement essentiel et adapté aux réalités du Nord. L'absence de soutien fédéral durable rend la situation précaire pour les services en français, qui dépendent encore trop souvent de subventions temporaires et de projets annuels. Les défis spécifiques que rencontre le Nord, comme l'isolement géographique, le roulement élevé du personnel et la rareté des ressources francophones, nécessitent des investissements qui reconnaissent ces contraintes uniques. Malgré ces adversités, je souligne la résilience des organismes francoténois, qui continuent de prouver leur capacité à s'adapter et à rebondir. La fermeture du centre interculturel pourrait même devenir un catalyseur pour une action communautaire concertée, comme en témoigne la création d'une nouvelle table de concertation stratégique. Cette initiative démontre une volonté collective de planifier à long terme et d’enraciner durablement les services en français dans la région. Je termine en plaidant pour que la francophonie devienne une priorité dans le dialogue politique fédéral. Il est crucial que les élus comprennent que le soutien aux services en français ne peut se limiter à des gestes symboliques. Ils doivent défendre les droits linguistiques des francophones dans les décisions d'Ottawa et s'engager concrètement à répondre aux besoins spécifiques des Franco-thénois. Je vous encourage également à interroger vos candidats lors des prochaines élections sur leurs intentions réelles en matière de droits linguistiques et d'appui aux services communautaires, car c'est à ce niveau que le véritable changement doit se produire.…
Dans cet épisode, je traite de la crise du logement dans les Territoires du Nord-Ouest, un sujet qui préoccupe de plus en plus les Ténois. Au fil de notre discussion, je souligne que se loger dignement ne devrait jamais être un luxe, pourtant, les statistiques révèlent une réalité dérangeante : 23% des logements dans la région sont en situation de besoins impérieux. En faisant le tour de différentes collectivités, comme Wrigley et Polactook, je mentionne qu'il est presque un logement sur deux qui est affecté dans certaines zones, mettant ainsi en lumière l'ampleur de ce problème. Au moment où nous entrons dans une courte campagne électorale fédérale, je pose une question cruciale que chaque candidat doit répondre : quelle est votre stratégie concrète et immédiate pour assurer un logement adéquat à la population ténoise ? Je rappelle que les chiffres sont alarmants et que les promesses passées n'ont pas suffi. Ce qu'il manque actuellement, ce sont des objectifs clairs, des échéances précises et des mécanismes de reddition de comptes. Les députés fédéraux ne peuvent plus se contenter de distribuer des promesses à la manière du Père Noël, mais doivent devenir des voix actives qui défendent les réalités du Nord au sein de la Chambre des communes. Je souligne que la crise du logement n'est pas un problème isolé ; elle touche d'autres domaines essentiels comme la santé, l'éducation, l'itinérance et le développement économique. Je m'interroge sur la manière de retenir notre main-d'œuvre, d'attirer de nouveaux arrivants ou de maintenir des communautés vivantes sans un accès décent au logement. Les électeurs ténois ne devraient plus se contenter de belles paroles. Je les incite à exiger des engagements solides, mesurables et qui sont réellement suivis. Les futurs élus, qu'ils soient territoriaux ou fédéraux, doivent comprendre que l'inaction en matière de logement finit par coûter cher à notre communauté.…
Dans cet épisode de l'édito de la rédaction, Maxence Jaillet explore la puissance et la résilience de la francophonie dans le Nord-Ouest. Chaque mois de mars, alors que les bourrasques d'hiver persistent, un symbole de fierté s'élève : le flocondelisé. Ce drapeau, à la fois discret et déterminé, s'inspire de la neige nordique et affirme la couleur de la langue française dans ces terres isolées. L'apparition de ce flocon confère une résonance unique à la culture francophone, s'exprimant à travers divers spectacles et événements régionaux. Au fil de notre discussion, je souligne que la force de la francophonie ne réside pas dans l'isolement, mais dans sa capacité à se rassembler. Que ce soit durant la conférence francophonie, ou par l'engagement des acteurs locaux comme Audrey Fournier et maître Roger Lepage, un thème central émerge : le fait de vivre en français dans cette région n'est pas une évidence. C'est un choix, un choix qui revêt une grande importance, tant sur le plan culturel que sur celui de l'identité. Je mets également en lumière l'ouverture de la langue française à de nouvelles influences. Elle ne se limite pas à son propre cadre ; au contraire, elle tisse des liens avec les cultures autochtones, s'enrichit des parcours migratoires, et dialogue habilement avec d'autres langues telles que le Williday et le Tlichon. Cette dynamique montre que la francophonie ne se contente pas de survivre, elle s'épanouit à travers ceux qui l'enseignent, la traduisent, la racontent, la chantent et la rêvent, célébrant ainsi une culture vivante et évolutive. En conclusion, avec la fin de mars et l'arrivée imminente du printemps, le flocondelisé ne flotte pas simplement comme un symbole statique, mais comme une promesse d'unité et de mouvement. La francophonie tainoise est vibrante, plurielle et innovante, et son avenir dépend de notre engagement à la faire vivre et à la célébrer dans nos institutions, nos écoles et nos communautés. Ce n'est pas la taille d'un territoire qui détermine ses ambitions, mais bien la passion et l'enthousiasme de ceux qui y croient.…
Dans cet épisode, Maxence Jaillet aborde le thème de l'audace et de la persévérance à travers le parcours inspirant d'Yvonne Careen, une figure emblématique à la tête de la commission scolaire francophone des territoires du Nord-Ouest. Il souligne la nécessité de faire face aux défis et aux obstacles qui se dressent contre ceux qui cherchent à apporter des changements significatifs, surtout lorsque ces changements sont enracinés dans un système résistant. Yvonne Careen ne se présente pas seulement comme une gestionnaire, mais comme une militante engagée, déterminée à faire avancer la cause de l'éducation en français dans une région où cela s'avère particulièrement difficile. Maxence décrit son combat acharné contre les blocages administratifs et les batailles juridiques qui ont jalonné son parcours. Chaque résistance ne l’a pas découragée, mais l'a plutôt poussée à continuer à revendiquer des droits fondamentaux pour les francophones du Nord-Ouest, tout en exposant les injustices et le sous-financement dont souffrent les infrastructures éducatives. L’épisode met en lumière les efforts des précédents leaders comme Gérard Lavigne et Philippe Brulot, qui ont également dû lutter contre le Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (GTNO) pour garantir que la voix des francophones soit entendue. Maxence insiste sur le fait que cette persévérance est indispensable dans de nombreux domaines, qu'il s'agisse de l'éducation, du logement abordable, des services de santé ou des droits autochtones. La discussion s'étend ainsi au-delà du seul champ de l'éducation, en soulignant une lutte collective pour l'égalité et la justice. En conclusion, Maxence Jaillet exhorte les auditeurs à reconnaître que le progrès social n'est pas le fruit du silence ou de l'acceptation de l'injustice. Les véritables avancées sont réalisées par ceux qui se battent, qui insistent et qui refusent de se laisser intimider. L’épisode appelle à un engagement fort, à la nécessité de se faire entendre et à l'importance de déranger pour créer un avenir plus juste et équitable pour tous.…
Dans cet épisode de l'édito de la rédaction, Maxence Jaillet explore la complexité et la richesse de la vie au Nord, un territoire majestueux mais souvent mal compris. Le Nord, avec ses extrêmes climatiques et son rythme unique, impose des défis qui ne peuvent être surmontés que par ceux qui choisissent de s'adapter. Nous examinons comment des événements comme la Yukon Arctic Ultra et la course de traîneau à chien Iwakak démontrent que le Nord n'est pas seulement une épreuve, mais également un terrain fertile pour l'apprentissage et le dépassement de soi. Mathieu Blanchard et Guillaume Grima, en tant que figures inspirantes de cette aventure nordique, partagent leur expérience en transcendant le simple fait de survivre. Ils incarnent une mentalité qui privilégie l'apprivoisement du territoire plutôt que la conquête. C'est une distinction importante qui nous amène à reconsidérer notre rapport à cet environnement hostile, mais d'une beauté éblouissante. Il est essentiel de saisir comment cette mentalité change notre perception du Nord, passant d'une vision négative – association d'isolement et de rudesse – à une célébration de la résilience et de l'émerveillement. Au fil de notre discussion, nous mettons en avant que les réalités nordiques, bien qu'exigeantes, offrent des opportunités de cohabitation enrichissante. Les aurores boréales, les levers de soleil sur la forêt boréale, et la faune sauvage constituent autant de merveilles qui embellissent l'expérience humaine dans cette région. Cependant, il est impératif d'approcher ces éléments avec un respect profond et une volonté d'explorer. Le Nord ne se plie pas aux attentes ; il ne récompense que ceux qui embrassent sa nature imprime. Maxence souligne que comprendre le Nord ne signifie pas attendre un confort ou une prévisibilité accrue ; cela signifie plutôt apprendre à fonctionner en harmonie avec ce qui est, à tirer le meilleur parti de cet environnement unique. Les premiers habitants, ainsi que ceux qui adoptent cette approche, réalisent une vie pleinement vécue au Nord. Au terme de cette réflexion, nous invitons nos auditeurs à découvrir ce territoire non pas comme un défi à conquérir, mais comme un compagnon d'aventure à apprivoiser.…
Dans cet épisode, j'aborde la vision d'un monde où l'égalité des sexes n'est pas un idéal lointain, mais une réalité quotidienne. Je décris un avenir où les femmes ne luttent plus pour des droits fondamentaux, mais vivent dans une société pleinement équitable, où elles partagent les mêmes opportunités et sont respectées au même titre que les hommes. Ce changement nécessaire ne peut se produire que par une transformation profonde de notre société, qui nécessite un engagement collectif, hommes et femmes confondus. Je souligne l'importance de remettre en question les structures existantes qui perpétuent l'inégalité. Chaque 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes, nous rappelle les luttes passées, mais il est crucial d'écouter et de soutenir les voix des femmes non seulement ce jour-là, mais tout au long de l'année. Ces voix, qu'elles proviennent de la politique, de l'économie, des sciences ou de la culture, sont essentielles pour construire une société plus juste. Je partage également des exemples inspirants de femmes qui, par leur expertise et leur vision, apportent des contributions significatives à leurs communautés et à la société dans son ensemble. En écoutant et en valorisant ces voix, nous faisons progresser l'humanité. Ce combat pour l'égalité est une nécessité qui nous engage tous, et chaque pas vers l'équité est un pas vers une société plus harmonieuse et respectueuse de la dignité de chacun.…
L'interview traite de l'impact de la désinformation et de la mésinformation à l'ère numérique, soulignant comment ces phénomènes posent une menace sérieuse à la société contemporaine. Le conférencier explique que la désinformation est créée délibérément pour nuire, tandis que la mésinformation se réfère à des informations incorrectes diffusées sans intention malveillante. Ces deux problèmes sont décrits comme des fléaux qui se propagent rapidement grâce aux technologies d'information modernes. Le conférencier met en avant que la lutte contre la désinformation nécessite un effort collectif. Il insiste sur le fait qu'il ne suffit pas de blâmer les réseaux sociaux, bien que des plateformes comme Facebook et X (anciennement Twitter) aient des lacunes en matière de transparence et d’outils pour limiter la propagation des fausses nouvelles. Pour lui, il est essentiel que chaque individu prenne conscience de l'importance de la vigilance et de l'esprit critique lorsqu'il consomme des informations. Cela implique une responsabilité personnelle dans le filtrage et la validation des sources d’informations. En ce qui concerne les solutions, le conférencier souligne l'importance des médias locaux. Ces médias, qu'ils soient francophones ou anglophones, jouent un rôle clé en offrant des informations qui sont souvent plus crédibles et adaptées aux réalités spécifiques des communautés. Contrairement aux grandes plateformes médiatiques qui privilégient la viralité et l’audience, les médias locaux sont en mesure de proposer une couverture vérifiée et quotidienne des enjeux locaux. Cela leur permet d'apporter des perspectives nouvelles et de se rapprocher des préoccupations directes des citoyens. Le soutien aux médias locaux est présenté comme une action essentielle pour préserver un journalisme de qualité, indépendant et ancré dans la réalité des territoires. En se tournant vers ces sources d'informations, les citoyens peuvent non seulement s’assurer de recevoir des nouvelles pertinentes et bien documentées, mais également encourager un dialogue transparent. Cela est fondamental pour maintenir une société informée, dans laquelle les individus peuvent prendre des décisions éclairées basées sur des faits vérifiés plutôt que sur des rumeurs ou des informations erronées. La discussion conclut sur l'importance de renforcer le tissu médiatique local comme rempart contre la désinformation. Les citoyens, par leur engagement, peuvent contribuer à la vitalité de ces médias, garantissant ainsi une information de qualité qui serve le bien commun. Par conséquent, le conférencier appelle à une prise de conscience collective de l’importance de ces médias dans la lutte contre la désinformation, soulignant leur rôle crucial dans le maintien d'une démocratie fonctionnelle et informée.…
Dans cet épisode, Maxence Jaillet nous plonge dans une analyse approfondie de la dynamique politique actuelle des Territoires du Nord-Ouest. Il aborde la question cruciale de l'efficacité du gouvernement de consensus, autrefois vivement célébré comme un modèle exemplaire de collaboration. Cependant, il est maintenant en danger, non pas en raison de son cadre structurel, mais à cause du désenchantement croissant de certains de ses membres. Selon ces détracteurs, l'assemblée, qui devait initialement servir d'espace d'inclusion pour toutes les voix, s'est transformée en un organe de contrôle où les décisions se prennent dans des bureaux fermés, loin du regard des élus et des électeurs. L'épisode met en lumière la proposition audacieuse de trois députés, Egericon, Hawkins et Estart, qui envisagent de constituer un bloc de vote indépendant. Contrairement à ce que certains pourraient penser, leur objectif n'est pas de détruire le consensus, mais plutôt de le réinventer. Ils souhaitent remettre en question un système devenu stérile et qui privilégie la manipulation des voix au lieu d'encourager une véritable représentation. Ce faisant, ils s'opposent à une gouvernance qui, selon eux, ne propose qu'une illusion d'inclusivité, mais qui, en réalité, maintient le statu quo à leurs dépens. Maxence souligne également les préoccupations des autres députés face à cette initiative. Il est pertinent de se demander si un bloc imposé pourrait compromettre la liberté de vote des élus, notamment dans un système où la représentation régionale a été historiquement forte. Toutefois, la question se pose : existe-t-il encore cette diversité d'opinions lorsque le cabinet semble gouverner sans réelle responsabilité, ne nécessitant souvent que le soutien de quelques députés pour faire passer ses propositions ? Les députés critiques s'insurgent contre un système qui les marginalise, alléguant que les coulisses de la politique ne leur sont souvent pas favorables. Ce discours franchit les frontières de la simple critique, car il acte aussi un appel à l’action. Au sein de cette 20e assemblée législative, il est évident que le statu quo ne peut perdurer. Les trois députés se définissent comme des acteurs du changement, refusant de laisser leur voix étouffée par une machine exécutive qui échappe à tout contrôle démocratique. Maxence conclut en réfléchissant sur le besoin urgent de moderniser le modèle de gouvernance tout en préservant les valeurs d'inclusion et de collaboration qui font la force du consensus. Ainsi, la politique ténoise se retrouve à une croisée des chemins, et la direction que prendra cette nécessaire évolution n'est pas garantie d'être dictée par la majorité actuelle.…
Dans cet épisode, je partage une analyse approfondie du budget du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest pour 2025-2026. Ce budget se caractérise par un message de prudence, traduit par un excédent de 170 millions de dollars. Je mets en lumière les investissements prévus dans des secteurs essentiels tels que la santé, le logement et l'énergie, tout en soulignant le respect de la limite d'emprunts fédéraux. Toutefois, derrière cette apparente rigueur se cache une réalité plus préoccupante, que je m'efforce de décortiquer. Je fais état de la situation économique des TNO, où le PIB est tombé à son niveau le plus bas depuis une décennie. J'explore la dépendance de l'économie locale à un secteur minier en déclin, en particulier avec la fermeture imminente des trois mines de diamants d'ici 2030. Une absence de stratégie économique claire se fait également sentir, et j'interroge les implicites des discours sur la stabilité économique. La ministre des Finances, Caroline Wazonek, évoque une gestion saine, mais cette affirmation soulève des questionnements parmi les députés, qui critiquent un manque d'audace et une vision floue pour l'avenir. Je me concentre sur les domaines les plus affectés par les coupes budgétaires, notamment le logement et la santé. Les 7,4 millions de dollars prévus pour le logement apparaissent dérisoires face à l'ampleur des besoins. De même, les 64 millions investis dans le secteur de la santé ne compensent pas les réductions budgétaires précédentes, comme l'abandon du programme de sage-femme à Yellowknife. Parallèlement, je souligne la montée inquiétante de la dette territoriale, qui a dépassé 1,67 milliard de dollars, mettant le gouvernement à un pas du plafond d'emprunt fédéral. Ma réflexion met en exergue le paradoxe de la prudence budgétaire. Si celle-ci est nécessaire, je souligne que l'absence d'investissement dans l'avenir pourrait avoir des conséquences désastreuses au fil du temps. Le budget, bien que stable, ne répond pas aux défis quotidiens auxquels font face les habitants des TNO. Je conclue en appelant à une dynamique d'ambition, qui ne se limite pas à une gestion prudente mais qui prend aussi en compte les impératifs de développement, pour préparer les Ténosiennes et Ténosiens aux défis futurs.…
Dans cet épisode consacré au mois de l'histoire des Noirs, j'aborde les nombreuses initiatives qui se déroulent à Yellowknife, un moment significatif pour célébrer, partager et transmettre la culture noire. Février est un mois riche en événements, où la gastronomie, la musique et les rencontres s’entremêlent pour offrir une expérience immersive aux membres de la communauté et aux visiteurs. Grâce à la coalition Black Advocacy, la culture noire s'infiltre dans tous les aspects de la vie locale, des écoles aux centres communautaires, en passant par l'assemblée législative et les salles de spectacle. Je mets en lumière les divers événements qui permettent aux participants de goûter aux saveurs de plats congolais tout en écoutant des performances qui allient les traditions africaines et autochtones. Nous parlons également des récits inspirants d'artistes et d'entrepreneurs noirs qui partagent leur vécu et leur passion, contribuant ainsi à une enrichissante diversité culturelle. De plus, il est essentiel de noter que cette année, la narration de ces histoires s'effectue également en français, illustrant la manière dont la francophonie du Nord évolue. L'épisode souligne comment cette francophonie nordique s'élargit et se diversifie, intégrant de nouvelles voix issues de la communauté noire, qu'il s'agisse d'entrepreneurs, d'enseignants ou d'artistes. En célébrant le mois de l'histoire des Noirs, nous avons l'occasion unique de mettre en lumière cette évolution et de nous assurer que les nouveaux arrivants ainsi que les Canadiens noirs ont une place significative pour façonner l'identité canadienne sur ces terres autochtones. Cependant, il est crucial de comprendre que le mois de l'histoire des Noirs ne doit pas être perçu comme un événement isolé. Bien que ce soit un moment de visibilité, l'inclusion doit aller au-delà des concerts et des repas conviviaux. Je discute des défis persistants auxquels la communauté est confrontée. L'importance du leadership et de l'héritage, mise en avant par le thème national cette année, est essentielle pour bâtir un avenir où les contributions des Noir.e.s francophones et d'autres encore sont reconnues tout au long de l'année. Enfin, je rappelle que l'histoire ne s'arrête pas à la fin du mois de février et que l'inclusion ne doit pas se limiter à une simple invitation ou à des célébrations temporaires. Il s'agit de construire des ponts et d'instaurer un dialogue constant pour garantir que toutes les voix, notamment celles des communautés noires, soient entendues et célébrées dans le tissu social du Canada.…
Dans cet épisode, Maxence Jaillet aborde la problématique de la sécurité aux abords des écoles Alain-Saint-Cyr et William Macdonald, où la situation matinale se transforme souvent en un véritable chaos. Les préoccupations parentales concernant le flux de voitures, les enfants et les parents zigzaguant entre les véhicules, ainsi que le personnel scolaire qui peine à gérer cette situation, nous placent face à une réalité préoccupante. La pétition signée par de nombreux parents met en lumière un besoin urgent de passages piétons sécurisés, d'un débarcadère réaménagé et de séparateurs physiques. Malheureusement, ces solutions, qui semblent évidentes, sont continuellement repoussées. La responsabilité de cette situation semble diluée entre plusieurs entités : la CSFTNO, YK1, la ville de Yellowknife et le ministère de l'éducation. Tandis que chacun attend que les autres agissent, le risque pour la sécurité des élèves persiste. Ce débat, bien que crucial, ne repose pas sur des tensions linguistiques ou des considérations de droits. Au contraire, il s'agit d'une problématique partagée touchant tous les élèves, quelle que soit leur langue, mettant ainsi l'accent sur une question essentielle de sécurité. Maxence souligne l'importance de l'engagement individuel et collectif pour faire avancer les choses. Une seule voix, qu'elle soit celle d'un parent inquiet, d'un enseignant ou d'un citoyen, peut initier un changement. La rédaction d'une pétition et la mobilisation d'un groupe de parents créent une dynamique qui pousse les décideurs à prendre en compte le problème soulevé. Dans cet épisode, il devient clair que lorsque les citoyens s'organisent pour faire entendre leur voix, les excuses des autorités ne suffisent plus. L’épisode conclut sur une note d'espoir : il ne s'agit plus de chercher à savoir qui porte la responsabilité, mais plutôt de déterminer qui prendra les mesures nécessaires en premier. Les solutions à cette situation existent bel et bien, et l’inaction face à ce problème de sécurité ne peut plus être tolérée. Cette mobilisation croissante appelle à une action rapide et concrète de la part des autorités concernées, afin de garantir un environnement scolaire plus sûr pour tous les enfants.…
Dans cet épisode, nous explorons l'ouverture du pavillon à Yellowknife, un complexe novateur qui adresse les préoccupations de logement abordable et accessible dans une région où ces enjeux sont particulièrement pressants. Nous discutons des défis auxquels sont confrontés les aînés dans le Nord-Ouest, où les options de logement adaptées se font rares et où le coût de la vie est en constante augmentation. Ce pavillon ne se contente pas de fournir un toit ; il propose un véritable modèle de vie qui allie autonomie, sécurité et vie communautaire, redéfinissant la manière dont nous envisageons la vieillesse. Nous examinons comment le pavillon répond à un besoin urgent pour de nombreux aînés qui, sans cet espace, pourraient se retrouver dans des situations précaires. Les résidents peuvent désormais vivre près de leurs réseaux sociaux, sans avoir à envisager un déménagement forcé vers une autre province canadienne. Cela soulève toutefois des questions fondamentales sur l'abordabilité des loyers et l'impact des coûts de la vie dans cette région difficile, où les revenus des aînés reposent souvent sur des pensions limitées. Le modèle de loyer fixé à 80 % du marché médian est présenté comme attractif, mais il doit être équilibré avec la réalité économique des résidents. Nous discutons également de l'importance des espaces communs et des activités offertes par le pavillon. Ces éléments sont conçus pour rompre l'isolement et favoriser des liens sociaux forts parmi les résidents. L'idée est de créer un environnement où les aînés peuvent vivre pleinement, entourés d'un réseau de soutien et d'amitié. Le pavillon devient ainsi un véritable centre communautaire, consolidant les relations sociales et aidant à lutter contre la solitude. En somme, cet épisode met en lumière l'importance d'une collaboration fructueuse entre le secteur public, des bailleurs de fonds et la communauté pour bâtir des solutions durables face à des défis complexes. L'expérience de Yellowknife démontre qu'il est possible de vieillir avec dignité et sérénité lorsqu'on dispose d'un cadre de vie adapté et soutenant, apportant ainsi une lueur d'espoir dans un contexte souvent marqué par l'incertitude.…
Dans cet épisode, je discute de l'importance historique et géopolitique du passage du Nord-Ouest, un sujet de première importance pour la souveraineté canadienne. Ce passage est non seulement un élément central dans le débat sur les frontières maritimes, mais il est également une illustration de la longue relation entre le Canada et les populations autochtones, en particulier les Inuits, qui ont habité ces terres depuis des siècles. Leur connaissance et leur lien avec cet environnement unique sont cruciaux pour comprendre à la fois les défis contemporains et la nécessité d'une gestion respectueuse de cette région. Le Canada a longtemps revendiqué que le passage du Nord-Ouest est une eau intérieure, argument soutenu par des titres historiques validés par le droit international. Cependant, cette position est contestée par des puissances internationales telles que les États-Unis, qui le considèrent comme un détroit international. Cette tension met en lumière la complexité des relations internationales dans l'Arctique, où les intérêts économiques des nations non-arctiques, notamment la Chine, menacent de modifier la dynamique de contrôle et de gestion de ces ressources vitales. Je m'interroge sur les implications de cette concurrence, non seulement pour le Canada, mais aussi pour les droits des peuples autochtones qui risquent d'être marginalisés dans ce contexte. En intégrant les voix des communautés autochtones dans les discussions relatives au passage, nous pouvons promouvoir une gouvernance qui soit à la fois juste et durable. Les peuples autochtones possèdent un savoir-faire unique sur la gestion environnementale et la préservation de l'écosystème arctique. Il est impératif qu'ils soient reconnus comme partenaires dans les processus décisionnels, car leur émancipation économique est essentielle à la réussite d'une stratégie de développement durable. Dans cet épisode, je souligne comment cette inclusion n'est pas simplement un acte de justice sociale, mais également un atout indéniable pour renforcer la position du Canada sur la scène mondiale. En fin de compte, le passage du Nord-Ouest ne doit pas être vu comme un simple passage maritime pour atteindre des économies extérieures. Il représente un symbole puissant de la coexistence entre les traditions des peuples autochtones et les exigences modernes de la gouvernance. En affirmant notre souveraineté sur ce territoire tout en respectant et en intégrant les droits des communautés locales, nous tracons un chemin vers un avenir partagé qui respecte à la fois l'héritage culturel et l'intégrité environnementale de l'Arctique.…
Dans cet épisode, je m'exprime sur les turbulences politiques qui ont traversé le Canada depuis l'élection de Justin Trudeau en 2015. Ce moment, qui avait suscité un immense espoir à travers le pays, a marqué un tournant dans l'histoire politique canadienne, notamment avec des résultats significatifs dans les territoires du Nord-Ouest, où Michael McLeod a réussi à déloger le député néo-démocrate sortant, Denis Bivington. Ce changement a non seulement été symbolique, mais a aussi entraîné des attentes précises vis-à-vis du gouvernement libéral. En une décennie, nous assistons à la fin d’une ère avec la démission de Justin Trudeau, un signal clair de l'épuisement d'un cycle politique intense. Ce jeune leader, qui avait autrefois captivé l’imaginaire collectif par ses promesses de changement audacieux, termine son mandat dans un climat de désillusion. Bien que son gouvernement ait réalisé des avancées notables, notamment en matière de réconciliation avec les peuples autochtones et de politique climatique, il a également dû faire face à des crises internes et des défis externes, dont la pandémie qui a exacerbé les tensions et les frustrations. Michael McLeod, élu dans un contexte prometteur pour les partis libéraux, avait essayé de porter les préoccupations nordiques à Ottawa. Cependant, la réalité des résultats a souvent été mitigée, laissant des questions sur l’impact réel des promesses faites. Avec l’annonce de sa retraite prochaine, le député tennois se retrouve face à une vague de changements qui marqueront les futures orientations politiques. La prorogation du Parlement et la recherche d’un nouveau leader libéral ajoutent à une ambiance d’incertitude palpable dans le paysage politique. En somme, je détaille comment le départ de Justin Trudeau ouvre la voie à une période charnière pour le Canada, où le pays, désormais fatigué par un optimisme initial, s'apprête à écrire un nouveau chapitre, tout en cherchant à comprendre ce que signifie véritablement la transition vers une nouvelle direction et un nouveau leadership politique.…
Dans cet épisode, nous discutons des résultats des élections pour la 20e assemblée législative du Territoire du Nord-Ouest. Le peuple a exprimé sa volonté et a choisi ses représentants. Nous constatons que certains membres élus ont une inclination vers les questions sociales et populaires, ce qui reflète un intérêt pour les préoccupations de la population. Shona Morgan, élue de la circonscription de Yellowknife North, s'est démarquée avec un nombre impressionnant de votes récoltés. Ce qui est remarquable, c'est la presque parité parfaite entre les hommes et les femmes parmi les élus. Sur les huit femmes et les onze hommes élus, cet équilibre représente un pas important vers une représentation plus équitable des genres. De plus, il est intéressant de noter que les trois élus par acclamation étaient des femmes. Cependant, il est important de souligner que le siège de Caroline Cochrane est vacant et que le poste de premier ou première ministre des TNO sera occupé(e) par une nouvelle personne le 7 décembre. Nous sommes maintenant dans l'attente de voir qui sera choisi(e) pour occuper ce poste crucial dans le gouvernement. En espérant que ce nouveau gouvernement apportera des changements positifs pour le Territoire du Nord-Ouest, nous attendons avec impatience les initiatives et les politiques qui seront mises en place. Nous espérons que nous n'aurons pas à attendre la fin du mandat pour voir ces changements positifs se concrétiser. Restez à l'écoute pour avoir plus d'informations sur les actions de ce nouveau gouvernement.…
Dans cet épisode, nous discutons du rôle de l'immigration francophone dans le renforcement des communautés minoritaires au Canada. La francophonie minoritaire considère l'immigration francophone comme une solution privilégiée pour enrichir les communautés sur le plan culturel et linguistique. Les arrivées de nouveaux francophones d'ailleurs apportent avec eux des traditions, des coutumes et des perspectives qui favorisent la compréhension et l'appréciation de la diversité culturelle, ainsi que du français en général. La perspective de faire partie d'une communauté minoritaire attirante peut être renforcée par l'infériorité numérique des francophones, car cela souligne la force de la cohésion face à l'adversité. L'immigration francophone joue donc un rôle essentiel dans le maintien et le renforcement de la vitalité des communautés francophones minoritaires au Canada. Nous souhaitons à tous une bonne francophonie à l'issue de la semaine nationale de l'immigration francophone. Cette célébration met en lumière l'importance de l'immigration francophone pour la francophonie minoritaire au Canada et son rôle dans la construction de communautés dynamiques et prospères.…
En 2023, nous célébrons la semaine nationale des journaux avec le thème "Mon journal local est essentiel". Ce thème est vieux de trois ans, mais il reste tout aussi pertinent aujourd'hui. Cette célébration annuelle met en avant l'importance et l'inévitabilité du journalisme local. Le journalisme local est communautaire et donc indispensable. L'information locale est nécessaire et vitale pour les communautés qu'elle dessert. Elle promeut les commerces locaux et valorise non seulement la communauté à laquelle elle s'adresse, mais aussi les communautés voisines. Elle offre souvent un répit pour ceux qui cherchent à s'informer et à partager de manière humaine. Les journaux locaux continueront de faire face aux obstacles érigés par les géants de l'industrie. Bien que notre intention ne soit pas de mener une guerre, leur simple existence témoigne de leur lutte contre les structures qui négligent l'aspect humain. Comme le dit l'adage, résister c'est exister. Non, les journaux locaux n'ont pas dit leur dernier mot. Ils continueront à se battre.…