L’appellation « poulets » pour désigner les policiers remonte au XIXe siècle et trouve son origine à Paris. En 1871, après la Commune de Paris, la préfecture de police, qui se trouvait sur l’île de la Cité, fut incendiée. Pour reloger temporairement les services de police, les autorités choisirent un lieu insolite : l’ancienne caserne de la garde républicaine située dans la rue de la Cité, sur l’emplacement d’un ancien marché aux volailles. Ce marché était connu pour son activité intense liée à la vente de poulets vivants, et les habitants du quartier ne tardèrent pas à établir un lien humoristique entre les policiers et leur nouveau lieu de travail. Avec le temps, cette appellation s’est propagée dans le langage populaire, souvent de manière moqueuse ou affectueuse. Le terme a été renforcé par le fait que les policiers, en uniforme et souvent en groupe, pouvaient être comparés à un troupeau de volatiles. De plus, les déplacements rapides et bruyants des forces de l’ordre lors des interventions rappelaient parfois l’agitation des poulets dans une basse-cour. Aujourd’hui encore, l’expression est largement utilisée en France, notamment dans l’argot des jeunes ou des médias, bien que parfois perçue comme familière ou légèrement péjorative. L’origine de l’expression « en file indienne » L’expression « en file indienne » trouve son origine dans les observations faites par les explorateurs européens lors de la découverte de l’Amérique. Les peuples autochtones d’Amérique du Nord, notamment les tribus des Grandes Plaines et des forêts, avaient pour habitude de se déplacer en file unique lorsqu'ils se déplaçaient en forêt ou sur des terrains accidentés. Ce mode de déplacement avait plusieurs objectifs : minimiser les traces laissées au sol pour éviter d’être repérés par d’éventuels ennemis, faciliter la navigation dans des espaces denses et permettre une meilleure organisation des groupes. Les premiers colons et explorateurs européens, fascinés par ces pratiques, ont popularisé l'expression en Europe. Elle est rapidement devenue un terme courant pour désigner tout déplacement en une seule file, que ce soit dans des contextes militaires, scolaires ou du quotidien. Bien que cette expression soit encore couramment utilisée aujourd’hui, elle est parfois critiquée pour son aspect réducteur envers les cultures amérindiennes, reflétant une vision simplifiée des pratiques autochtones. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…